Après le Grand Prix de Monza, et son accident qui aurait pu tourner au drame avec Max Verstappen, Lewis Hamilton avait révélé souffrir du cou, notamment dans sa F1, et avait dans la foulée reproché à Max Verstappen de ne pas s’être assez attardé sur son état de santé après le choc.
Ce à quoi la famille Red Bull avait répondu : quand on prend, le lendemain, un jet pour participer au gala du « Met » (le plus grand musée de New York) dans l’Upper East Side huppé, c’est qu’on ne doit pas aller si mal que ça.
En réponse à cette polémique, Lewis Hamilton a confié qu’il avait demandé à ses proches leurs avis sur le sujet…
« Je leur ai dit : peut-être que je ne devrais pas y aller, non ? »
« Ils m’ont dit : Si tu ne veux vraiment pas y aller, ce sera très triste pour ces personnes, mais je suis sûre qu’elles peuvent comprendre. Et j’ai décidé que je ne voulais vraiment pas avoir à annuler mon rendez-vous avec eux. »
« J’ai donc examiné les mesures à prendre pour y aller et j’ai demandé à Angela [Cullen] (la physio personnelle) de m’accompagner, au cas où la situation s’aggraverait ou si mon dos se contractait davantage au cours des 12 heures suivantes. Angela est donc venue avec moi et nous avons travaillé pendant le vol. »
Venons-en à la polémique sortie de Milton Keynes : que peut-il répondre plus directement à Red Bull, et notamment à Helmut Marko qui avait rapidement pointé du doigt le voyage américain de Lewis Hamilton ?
« Encore une fois, je n’ai pas dit que j’allais mourir ! »
Et Hamilton de se confier sur les coulisses de cet évènement mondain : grâce à son amitié avec Anna Wintour, rédactrice en chef de Vogue, il avait pu obtenir la meilleure place possible afin d’être le plus vu possible ! Un argument qui l’a aussi motivé à venir… Car Lewis Hamilton devait aussi croiser de nombreux créateurs de mode.
« Anna a eu la gentillesse de nous donner la table centrale de la pièce, c’était donc la table la plus importante de la pièce. Et le fait de regarder, d’observer attentivement les réactions et les visages de ces designers autour de moi - ils avaient l’air tellement dans leur élément. C’était un moment vraiment cool et fier pour moi. »
Et aujourd’hui, comment se sent Lewis Hamilton ? Quid de son cou ?
« J’avais encore le dos et le cou bandés, j’ai fait des contrôles, de la physio et de l’acupuncture ce jour-là. C’était encore un peu tendu quand je suis allé au Met, mais les anti-inflammatoires m’ont fait du bien et je me suis dit : allons-y ! »