Alors que ses médiums souffraient de plus en plus de graning à Monaco, Lewis Hamilton n’a pas craqué face à la pression de Max Verstappen pendant la majorité du Grand Prix.
Le pilote britannique a ainsi remporté une victoire de prestige en Principauté, qui lui permet de creuser l’écart sur Valtteri Bottas (17 points au classement).
Après l’arrivée, Toto Wolff a souligné que le pilotage de Lewis Hamilton était véritablement celui d’un champion du monde en hommage à un autre champion du monde (Niki Lauda).
Lewis Hamilton a déjà confié qu’il avait vécu une des courses les plus éprouvantes de sa carrière. Mais du point de vue du pilotage pur, cette course comme cette pole, à Monaco, ne sont-elles pas aussi un de ses meilleurs moments dans un cockpit de F1 ?
« Je ne sais pas… Comment de courses ai-je disputées ? [235] Je ne me rappelle pas de toutes ! Je pense que je peux m’en rappeler de certaines, mais bien souvent, les courses sous la pluie ont été les plus délicates à surmonter. Mais de ces 200 courses ou plus, il y en a bien cinq ou dix qui sont plus solides que d’autres et qui se détachent. »
« Je crois vraiment que cette course à Monaco doit être dans le top 5 de mes courses les plus difficiles. J’ai une mauvaise mémoire, mais je pense que c’est la course la plus dure que j’ai jamais dû mener. »
Lewis Hamilton en voulait à son équipe pour ne pas avoir chaussé les durs à la place des médiums, finalement bien moins adaptés à la piste monégasque ! Pardonne-t-il aujourd’hui à ses stratèges ?
« Je n’arrive toujours pas à croire que j’ai réussi à finir là où j’ai fini. Je ne sais pas comment j’ai fait pour y arriver. Il y avait tant d’opportunités pour commettre une erreur, pour abandonner, tant d’opportunités qui auraient servi d’excuse. C’était vraiment le mauvais choix de pneus. »
« Il semble juste que c’était l’une de ces courses où quelque chose arrive systématiquement, chaque année – et j’adore cela, comme nous tous. Parfois, c’est quelque chose de bien qui arrive, et 9 fois sur 10, c’est quelque chose de mal, une surprise m’arrive et rien ne semble juste fonctionner. C’est presque comme si je n’étais pas destiné à gagner trop souvent à Monaco [Lewis Hamilton compte déjà trois victoires tout de même à Monaco]. »
« J’apprécie les quelques victoires que j’ai ici remportées. Et aujourd’hui, je me suis dit ‘Ne laisse pas tomber ce succès !’. Je m’y suis accroché désespérément ! »