Un des grands chantiers de Liberty Media, à la tête de la F1, aura été de développer bien plus le sport outre-Atlantique. Pas moins de 3 Grands Prix se tiennent désormais aux USA : à Miami, Austin et Las Vegas. Liberty Media en tire aujourd’hui les dividendes, avec une popularité en forte croissance.
Lewis Hamilton est un de ceux ayant le plus poussé pour que la F1 fasse autant d’efforts pour percer aux USA. Pour le pilote Mercedes, il était surprenant voire inconcevable que le sport délaisse la première économie du monde pendant si longtemps…
« Avant, quand je venais aux États-Unis, vous vous retrouvez à chaque fois à vous répéter, à éduquer, à devoir en apprendre plus aux gens sur la F1. Je n’arrivais pas à comprendre, lorsque j’assistais à des matchs de la NFL ou de la NBA, à quel point les Américains étaient passionnés par le sport, à quel point ils n’avaient pas encore attrapé le virus de la F1, que beaucoup d’entre nous avons attrapé lorsque nous étions plus jeunes. »
« C’est pourquoi il est vraiment étonnant de voir que tant de gens, une grande partie du pays, en réalité, parlent maintenant de la F1. Les gens possèdent des simulateurs, tout le monde veut être pilote ! Cela fait donc plaisir à voir. Et nous devons continuer à regarder ce qui se passera ensuite. »
Lewis Hamilton est d’autant plus heureux de venir aux États-Unis cette semaine, qu’il apprécie énormément le tracé d’Austin, l’un des meilleurs nouveaux circuits récents de la F1 selon l’opinion générale.
« Le fait que les trois courses se déroulent ici, dans un pays aussi vaste, est extrêmement utile. Austin est l’un de mes circuits préférés. Souvent, lorsqu’ils construisent de nouveaux circuits, ils ne ressemblent pas vraiment aux classiques. Mais ici, ce circuit est devenu un classique dès le départ. Et c’est un circuit qui nous permet d’avoir de grandes courses. »
« Quand vous prenez le Virage 1, vous voyez cette foule immense, c’est vraiment incroyable. »
Film avec Brad Pitt, course à Las Vegas… la F1 met les bouchées doubles aux USA
Si la F1 fait beaucoup pour la popularité de la F1 aux USA, Lewis Hamilton n’est pas en reste, puisque le pilote Mercedes est aussi impliqué dans un film sur la discipline, avec Brad Pitt. Il est d’ailleurs reconnaissant à la FOM pour avoir donné la possibilité à l’équipe de tournage d’aller jusqu’à louer un garage et de faire rouler des simili-F2 pendant le tour de chauffe d’un Grand Prix.
« Le film est un grand pas pour élargir l’horizon. C’est le travail de la nouvelle direction, avec Liberty, avec l’excellent travail que Stefano et Greg (Stefano Domenicali et Greg Maffei) font en étant ouverts à essayer de nouvelles choses. Et le fait que nous soyons autorisés à faire ce film, et que nous ayons les concessions nécessaires pour permettre à une équipe supplémentaire d’être sur la piste et de filmer avec ces stars du cinéma, c’est... cela n’a jamais été fait auparavant. Et c’est formidable que nous nous embarquions dans des choses que nous n’avions jamais faites auparavant. »
Une course à Las Vegas, une autre à Miami, un film avec Brad Pitt : il ne manque donc plus rien à la F1 pour être populaire aux USA à en croire Lewis Hamilton...
« Quant à Vegas, c’est... il va y avoir un énorme coup de projecteur sur Vegas. Et cela jouera un rôle important dans notre film, pour lequel nous travaillons aussi dur que possible afin qu’il soit le reflet fidèle de ce sport légendaire. L’ancien comme le nouveau. »
« On a aussi Miami, nous avons ces grandes villes ici, avec des bases de supporters extraordinaires dans chacune d’entre elles, qui offrent toutes une atmosphère différente. J’ai toujours pensé qu’il fallait plus d’une course aux USA, car les gens se plaignaient toujours de devoir se lever à 4 ou 5 heures du matin, au milieu de la nuit, pour regarder un Grand Prix. Il est donc très difficile de s’y mettre. De plus, le Grand Prix ne vient dans le pays qu’une fois par an. Cela lui permet donc d’être un événement dont l’engouement ne se dément pas. »
« Mais nous devons continuer à nous développer. Et le film, en particulier, va nous y aider. La F1, c’est le seul sport véritablement international ou mondial. Nous devons donc éduquer de plus en plus de gens à ce sport. Il y a encore beaucoup de gens que nous devons amener à attraper le virus. Et il y a encore beaucoup de progrès à faire. »