Si Mercedes F1 occupe la deuxième place provisoire du championnat des constructeurs après trois Grands Prix disputés, ça ne reflète pas le niveau de performance réel de l’écurie octuple championne du monde en titre.
La W13 souffre d’un marsouinage très important depuis le début de saison et c’est pour le moment le facteur principal qui l’empêche d’être au niveau des monoplaces de Ferrari et de Red Bull.
Pour que son équipe règle les problèmes au plus vite, Lewis Hamilton a laissé entendre que d’ici la prochaine course à Imola, il serait en permanence en contact avec les membres de l’équipe allemande afin de voir ce qui pouvait être fait pour progresser.
"Nous avons beaucoup de travail, et il y aura naturellement beaucoup d’appels," a expliqué le septuple champion du monde.
"Je participe à de nombreux appels Zoom avec nos sponsors et nos dirigeants, afin d’essayer de rallier tout le monde. Nous avons besoin de faire des progrès. Et nous avons besoin du soutien de tout le monde afin que rien ne soit laissé au hasard. Ca permet de vérifier que tout le monde est toujours motivé et que nous maximisons chaque moment."
"Je parle aux gens qui travaillent en soufflerie, aux gars de l’aéro, et à l’ensemble des différents secteurs. Nous savons que nous avons de la performance à aller chercher dans certains domaines. Et nous en avons besoin dès maintenant, pas dans deux ou trois courses. En tant qu’équipe, nous devons continuer à nous encourager et conserver notre énergie."
S’il ne sera pas facile de rattraper Ferrari et Red Bull en termes de performance pure, Hamilton rappelle que la saison est encore très longue.
"Je préfère rester optimiste. Il reste 20 courses à disputer. Si vous raisonnez de manière réaliste, dans ce sport les top team se développent le plus souvent à un rythme similaire. Est-ce que ce sera le cas avec ces voitures ? Nous verrons."
"J’espère vraiment que nous serons dans la lutte très bientôt. Mais à chaque avancée que nous ferons, Ferrari et Red Bull seront dans le même cas, ce ne sera donc pas facile. Certes, l’écart est actuellement important. Mais il reste du chemin à parcourir."