Lewis Hamilton a révélé qu’il soupçonnait que les évolutions récentes étaient à l’origine de la baisse de compétitivité subie par Mercedes F1 au cours des dernières courses de Formule 1.
Mercedes semble avoir découvert comment libérer le potentiel inhérent de la W15 de manière plus régulière avec trois victoires en quatre manches jusqu’à la pause estivale.
Cependant, Mercedes n’a pas été en mesure de maintenir cet élan depuis la reprise de la saison, car elle n’était pas en lice pour le podium aux Grands Prix des Pays-Bas ou d’Italie.
La marque allemande s’est depuis demandé si le plancher que l’équipe a introduit en Belgique avant l’arrêt de la course avait induit des caractéristiques négatives pour la voiture.
Mercedes F1 a choisi d’abandonner la pièce révisée au cours du week-end de Spa-Francorchamps en raison de résultats inquiétants et a procédé à des tests de comparaison croisés à Zandvoort et Monza.
Hamilton, qui a remporté la victoire en Grande-Bretagne et en Belgique, a exprimé sa conviction que le déclin de Mercedes peut être attribué aux derniers ajouts à la W15.
"Je pense qu’il y a beaucoup de points d’interrogation sur beaucoup de choses. Nous essayons simplement de les comprendre."
"Cela pourrait être un certain nombre de choses. Cela pourrait dépendre de la piste. Cela pourrait être la mise à niveau – mon instinct me dit que c’est probablement la mise à niveau. Il est difficile de voir la différence entre les deux."
Hamilton, qui quittera l’équipe pour rejoindre Ferrari une fois la saison terminée, a souligné que la compréhension du problème par Mercedes sera essentielle pour ses perspectives en 2025.
Le Britannique a suggéré que Mercedes effectuerait à nouveau un programme de tests lors des premières séances d’essais à Bakou pour aider à localiser le problème en cours.
"Nous allons essayer ce week-end de revenir en arrière et de voir si nous pouvons le repérer ou non. Il y a beaucoup de travail en cours juste pour l’analyser, car cela donne vraiment à l’équipe une direction dans laquelle elle va dans le développement. C’est aussi la voiture pour l’année prochaine."
A ses côtés, George Russell l’admet : "la mise à niveau n’a pas représenté une amélioration substantielle des performances."
"Parfois, il faut regarder les choses objectivement. Nous avons apporté un nouveau fond plat et nous avons baissé les performances. C’est ce qui a principalement changé. Nous savions que la mise à niveau n’allait pas mettre le feu au monde, c’était juste un autre pas dans la direction que nous suivions."
"Pour revenir à l’itération du fond plat avant Spa – si tout était correct sur le papier, c’était un petit delta. Mieux vaut un mal connu. Nous savons exactement ce que ce fond plat offre, et nous savons quel devrait être le réglage. Parfois, avec une nouvelle mise à niveau, il faut un certain nombre de courses pour apprendre et comprendre."
"Je ne pense pas que, quelle que soit la performance de ce week-end, nous en repartirons et dirons de manière concluante que le fond plat était ou n’était pas le problème. Il ne faudra pas longtemps avant que nous ayons une autre mise à niveau qui changera à nouveau les choses."
Le peloton s’est rapproché pour priver Red Bull de sa domination. McLaren arrive en Azerbaïdjan avec la voiture la plus rapide et comme la plus grande menace pour Red Bull. N’est-ce pas un regret pour Mercedes F1 de ne pas saisir sa chance ?
"La Formule 1 est plus compétitive que nous l’avons vue depuis 10 ans, peut-être, en termes de nombre de pilotes qui peuvent se battre pour de bons résultats. L’année dernière, avec deux dixièmes de retard, vous auriez terminé à la même position. Red Bull aurait pu avoir un week-end avec trois dixièmes de moins sur leur potentiel réel et aurait quand même remporté la course."
"Nous avons eu deux week-ends où nous avons perdu du rythme. Mais cela aurait pu basculer dans l’autre sens. J’étais troisième à Zandvoort et, si la course s’était déroulée différemment, j’aurais pu finir sur un podium et nous ne parlerions pas d’une baisse de performance."