Lewis Hamilton estime que la F1 devrait envisager d’utiliser l’intelligence artificielle pour aider la FIA à prendre les bonnes décisions en matière de pénalités ! Un tacle violent envers les commissaires sportifs.
Avant le Grand Prix du Japon de ce week-end, la FIA a admis aux équipes et pilotes que la décision controversée de ne pas infliger de pénalité à Max Verstappen pour entrave à Singapour était une erreur.
Verstappen et Logan Sargeant ont tous deux bénéficié de trop de clémence puisqu’ils ont échappé à la pénalité habituelle de trois places sur la grille après avoir fait l’objet d’une enquête pour avoir gêné des pilotes lors des qualifications à Singapour.
Les commissaires sportifs ont reconnu au Japon que Verstappen et Sargeant auraient dû être punis de trois places sur la grille, mais ont insisté sur le fait que ces décisions ne serviraient pas de précédent lors des décisions à l’avenir.
Lorsqu’on lui a demandé s’il était heureux d’avoir des éclaircissements sur la question, Hamilton a répondu avec une exaspération notable dans la voix : "Pas vraiment."
"Depuis combien d’années avons-nous ces problèmes… Cette règle est la même depuis des lustres, vous savez ? Je pense que nous devons commencer à nous pencher sur l’IA pour ce genre de choses, afin de prendre de bonnes décisions."
Le septuple champion du monde a renchéri sur son tacle : "j’aimerais voir si l’IA pourrait faire un meilleur travail ou non."
Son coéquipier chez Mercedes et directeur du GPDA, George Russell, a admis que la décision de laisser Verstappen s’en sortir sans pénalité était "définitivement un peu étrange".
"C’était définitivement un peu étrange de voir Max s’en tirer avec ces réprimandes la semaine dernière."
"Nous recherchons évidemment toujours la constance. Nous comprenons que ce n’est pas facile dans le meilleur des cas, mais la semaine dernière c’était tellement évident. C’était donc étrange que cela ne se soit pas produit."
Avant le week-end, et avant l’aveu des commissaires sportifs, Lando Norris a lui appelé à des sanctions plus sévères en cas de blocage en piste, ajoutant que "personne ne semble s’en soucier suffisamment".