Pour célébrer le retour de la F1 à Imola, tracé qui est devenu tristement célèbre pour avoir coûté les vies d’Ayrton Senna et Roland Ratzenberger, les trophées arborant la forme du circuit possédaient aussi un subtile hommage au Brésilien.
Un diamant de 0.14 carat était en effet incrusté sur la chicane de Tamburello, où est décédé Senna, ce qui a provoqué quelques débats sur les réseaux sociaux avec l’absence de Roland Ratzenberger.
Vainqueur en Emilie-Romagne, Lewis Hamilton est heureux d’avoir un trophée fait de carbone, de métal et avec un diamant, et surtout mettant à l’honneur son idole de toujours, Ayrton Senna.
"C’est le cas pour tous les trophées, c’est certain" avoue Hamilton. "Quand nous sommes revenus, juste avant d’aller sur le podium, j’ai vu une femme en train de graver les noms, et c’est probablement la première fois que je voyais cela être fait. Ils le font tout le temps ?"
"A une époque, les trophées étaient... quand on est jeune, en karting, c’est un peu plastique, mais ils sont spéciaux, ils ont une grande signification et plus vous montez dans les catégories, plus ils sont beaux et chers."
"Puis vous arrivez en F1 et ils sont stupéfiants... mais il y a ensuite eu une époque avec des réductions de coûts, et nous avions des trophées au design douteux, plutôt fragiles. Ceux-là n’ont pas survécu avec le temps, mais celui-ci est particulier."
Il reconnaît que ce trophée aura une place particulière dans sa collection : "Du fait qu’on n’ait pas couru ici depuis longtemps, ça me rappelle le jour où je courais en karting à Rye House, quand Ayrton est décédé, et penser qu’on est revenus ici 26 ans plus tard, que j’ai pu gagner ici comme il l’a fait plusieurs fois... oui je vais garder ce trophée. Il avait un bon poids, et il semblait plutôt onéreux."