Lewis Hamilton pense que les équipes de F1 pourraient être tentées de violer le plafond budgétaire, car Red Bull n’a reçu qu’une "petite claque sur la main" au final.
Le septuple champion du monde a fait ces remarques alors que des rumeurs émergent sur la possibilité que deux ou trois équipes sont potentiellement au dessus du budget en 2022. La FIA a toutefois fait savoir par un de ses responsables que les audits finaux n’ont pas encore été rendus aux équipes. Cela devrait être fait à la fin du mois ou début août. De là, des échanges auront lieu sur d’éventuelles points de litiges et le verdict final sera certainement connu en septembre.
Selon Hamilton, les règles actuelles en cas d’infraction ne sont pas assez sévères et signifient que les équipes pourraient être tentées de jouer avec les limites.
"Oui, c’est définitivement une préoccupation pour moi. J’ai vu que Stefano (Domenicali, le PDG de la F1) veut des vraies sanctions, sportives. Et j’appuie cela. Je veux le dire, ce n’était pas vraiment une grosse punition la dernière fois pour Red Bull, donc il n’y a pas de véritable dissuasion."
"Il y aura des gens qui recommenceront probablement et sauront qu’ils vont juste se prendre une petite claque sur la main comme Red Bull."
Hamilton a été interrogé sur les sanctions qui pourraient être appropriées pour les équipes qui enfreignent le plafond budgétaire, sciemment ou non.
"Ce n’est pas mon travail de faire ça. Mais nous avons des gens en place qui sont censés surveiller cela. Mais ça ne me surprend pas parce que ce n’était pas une grosse pénalité avant."
"La pénalité de Red Bull ne leur a rien coûté. C’était certainement trop petit !"