Lewis Hamilton a tenu à montrer sa compassion pour Charles Leclerc, qui doit officiellement composer avec un statut légèrement en retrait de celui de Sebastian Vettel au sein de Ferrari.
Le Monégasque est encore jeune mais cause déjà un peu de tort à son équipier, et Ferrari peine à gérer cela.
"Il y a des scénarios où beaucoup de champions du monde demandent le numéro 1, et ensuite vous devenez le numéro 2" a déclaré Hamilton.
"Je comprends ce que ressent Charles. C’est comme si votre lumière était estompée."
Les deux pilotes ont minimisé l’impact de ces consignes, Leclerc disant qu’il les respecterait jusqu’à un certain point, et Vettel assurant que c’était bien plus un débat externe à l’équipe. L’ancien pilote Nick Heidfeld pense que le Monégasque doit faire jouer son talent pour récupérer le statut.
"Leclerc est habilité à réclamer le statut de numéro 1, mais il ne l’a pas encore," explique l’Allemand. "Bien sûr que cela amène des troubles dans l’équipe, ce qui est encore une chose dont Vettel doit se méfier."
Heidfeld comprend la décision de Ferrari mais pense qu’elle n’est pas définitive : "Avec l’expérience de Vettel, c’est compréhensible que Ferrari repose sur lui comme numéro 1. Nous verrons si c’est toujours le cas en fin d’année, nous verrons bien."