L’ancien pilote de F1 Johnny Herbert est perplexe quant à la raison pour laquelle "il y a un problème" avec l’arrivée d’Andretti Cadillac Racing sur les grilles de Formule 1, estimant qu’il est important pour le sport d’avoir une autre équipe américaine.
La Formule 1 a pris son envol aux États-Unis ces dernières années, non seulement avec le partenariat récemment annoncé de Red Bull avec Ford, mais aussi avec l’augmentation du nombre de courses américaines. Il y en aura trois dès cette année avec l’arrivée du Grand Prix de Las Vegas.
Mais l’arrivée d’une 11e équipe ne plait pas. Christian Horner a peur de la dilution des revenus alors que Günther Steiner n’y voit aucun bénéfice. Le directeur de Haas F1 s’est déjà fait remettre en place sur les réseaux sociaux par de nombreux fans en estimant qu’il valait mieux le nom Andretti en F1 que Haas...
Herbert, cependant, pense que la Formule 1 a besoin d’une 11e équipe, surtout si cette équipe est américaine.
"Je ne vois pas pourquoi il y a un problème. Quand j’ai commencé ma carrière en F1, nous avions des grilles de 26 voitures et c’était génial. J’ai aimé me battre avec plus de voitures. Cela donne également plus d’opportunités aux autres pilotes d’être sur la grille."
"On parle toujours de la cupidité des équipes et la part d’argent qu’elles obtiennent. Je comprends cela. Mais pour la F1, le plus important est d’avoir une ou deux équipes en plus, et c’est encore mieux si elle ou l’une d’elles est une équipe américaine."
Et que l’équipe américaine soit le fruit du travail des Andretti ne fait qu’ajouter à cet attrait selon Herbert.
"Si vous connaissez le sport automobile, vous connaissez Andretti, et si vous n’en avez pas entendu parler, vous n’en entendrez jamais parler si vous ne les autorisez pas à venir. J’espère qu’ils viendront parce que cela ne fera qu’ajouter au spectacle en F1."
"Il devrait y avoir cette possibilité d’avoir plus de voitures sur la grille. Surtout avec les conditions demandées. Il y aura toujours une équipe plus rapide et une équipe plus lente. Dix équipes à égalité, ça n’arrivera jamais. Alors plus de voitures n’est qu’une bonne chose."