Johnny Herbert pense que le calendrier pourrait encore augmenter à l’avenir, même si le nombre de 22 courses en 2020 semble déjà atteindre une certaine limite. Mais l’ancien pilote rappelle que les pilotes et les équipes faisaient bien plus d’essais avant.
"Une chose qui est différente de quand je pilotais, et nous faisions environ 16 ou 17 courses, c’est que nous faisons probablement 30 jours de tests" rappelle Herbert. "Si vous faisiez cela en regroupant les jours, on faisait surement plus que ce qu’on fait actuellement."
"Dans les années 90, il y avait un moteur du vendredi, on le changeait, un moteur du samedi qu’on changeait, et on mettait le moteur de la course. Il y avait aussi un moteur pour le warm-up, certains dimanches, donc il était possible d’avoir un autre changement avant la course."
"Les mécaniciens faisaient assez souvent des journées de 24 heures. La différence est que nous avions l’Australie, le Japon, l’Amérique du Nord et l’Amérique centrale. Maintenant, il y a la diversité d’Abu Dhabi, de la Chine et le Vietnam qui arrive, donc beaucoup plus de vols."
Bien qu’il n’y ait que neuf courses après la pause estivale, Herbert trouve leur enchaînement intense : "Je trouve toujours que la seconde partie mortelle. Il y a tellement de changements de fuseau horaires... C’est néfaste."
Mais le Britannique pense que la F1 augmentera son nombre de courses, après avoir prouvé qu’en enchaîner trois de suite était possible l’année dernière, avec l’Autriche, la France et la Grande-Bretagne en trois semaines.
"Globalement, nous sommes bien avec 20 ou 21 courses. Peut-on augmenter ? Oui. Faire ces trois courses à la suite en 2018 a été une grosse erreur, en montrant qu’il était possible de le faire."