Avec seulement deux courses à disputer, les scénarios possibles pour que les championnats se jouent entrent enfin en jeu.
Mathématiquement, l’Arabie saoudite est la première course du championnat où quelqu’un peut officiellement remporter le titre, soit Max Verstappen chez Red Bull pour les pilotes (puisqu’il mène de 8 points), soit Mercedes F1 pour les constructeurs (une avance de 5 points).
Damon Hill ne croit toutefois pas à un dénouement à Dejeddah.
"Sauf catastrophe pour l’un des deux, je ne pense pas que ce sera encore l’heure du bonheur dans l’un ou l’autre camp, la tension est encore trop intense et cela se joue point par point maintenant," pense le champion du monde 1996.
"Cette tension est très palpable, trop même parfois, et nous sommes si près de l’arrivée finale maintenant. Personne ne sait ce qui va se passer. Hamilton a gagné au Qatar mais il n’a pas sauté de joie non plus. Il sait que rien n’est fait. Il était plutôt cool à l’arrivée, il a gardé ses émotions sous contrôle, tout comme Max Verstappen. L’avantage de la performance était définitivement pour Mercedes toutefois."
Lorsqu’on lui demande s’il préfèrerait être à la place de Verstappen en tête du championnat ou de Hamilton avec quelques points de retard mais une F1 plus performante, Hill répond :
"Lewis aime être le chasseur, n’est-ce pas ? Il est donc heureux d’être à la chasse de Max mais il n’a plus autant d’occasions de combler son déficit de points. Nous avons maintenant une situation mathématique où il pourrait perdre le championnat contre Max, Max pourrait le gagner en Arabie Saoudite. C’est la première fois qu’on peut dire, si quelque chose arrive à l’un des protagonistes, l’autre va être champion du monde. Ça ne peut être que Max, ça ne peut pas être Hamilton."