Toujours à la recherche du remplaçant de Fernando Alonso pour la saison prochaine, et au cas où elle n’obtiendrait pas la signature de Pierre Gasly, Alpine F1 a testé plusieurs pilotes cette semaine au volant de sa monoplace de l’année dernière en Hongrie.
Ont ainsi roulé au volant de l’A521 Nyck de Vries, brillant remplaçant d’Alex Albon à Monza, Jack Doohan, membre de son académie évoluant actuellement en F2, et enfin Antonio Giovinazzi, l’ancien pilote Alfa Romeo.
Mais Damon Hill, le champion du monde 1996, s’interroge sur la pertinence de ces essais qui sont, selon lui, peu révélateurs du vrai talent des uns et des autres.
"Je pense que ces tests sont un moyen très imparfait de vérifier si un pilote correspond à ce que vous recherchez," a déclaré Hill pour le podcast F1 Nation.
"Il y a tant de facteurs à considérer : l’ambiance, l’attitude du pilote lorsqu’il entre dans le garage, la manière dont les mécaniciens et les ingénieurs s’adressent à lui, son attitude à mener l’équipe, et bien sûr le rythme pur."
"Si vous ne vous concentrez que sur le rythme, cela peut être trompeur, surtout lors d’un test, car il n’est pas simple de déterminer qui a été le plus rapide. Durant les essais hivernaux, combien de fois, soudainement, une Haas s’affiche comme étant la plus rapide et on se dit alors : ’Ils vont remporter le championnat du monde’."
"Bien sûr, une fois arrivée la première course, ce n’est pas du tout comme ça. Un test s’effectue sur une journée entière lors de laquelle les conditions changent en permanence. Alors comment comparer tel pilote à tel pilote ? D’un jour à l’autre, l’histoire est complètement différente."