Damon Hill s’est amusé de voir Fernando Alonso piéger les autres pilotes en qualifications en sortant de la piste. Le champion du monde 1996 n’a aucun doute quant au fait que l’action du pilote Alpine F1 ait été volontaire, et cela l’amuse.
"Je l’aime bien, il est tellement rusé" a déclaré Hill dans le podcast F1 Nation. "Alex Albon a dit de lui qu’il était un gars incroyablement intelligent parce qu’il était en train de jouer à des jeux lors des qualifications."
"Il était en train de jouer ses vieux tours, mais nous ne pouvons pas ne pas avoir une admiration sournoise. Ce type, d’une manière ou d’une autre, parvient à tout jouer à son avantage, et il le fait aussi avec un petit sourire insolent."
"Et il est performant, ce n’est pas comme s’il était une nuisance et n’était pas au niveau, il fait le boulot. Il est performant pour Alpine et je préfèrerais l’avoir dans mon équipe plutôt qu’à l’extérieur, et qu’il me fasse la même chose."
Alonso aimerait pouvoir finir sa carrière dans une équipe de pointe, et Hill note que le double champion du monde est en effet encore motivé. Il doute toutefois de l’envie d’un top team de le recruter : "L’épuisement ne semble pas s’être installé, pas plus qu’un manque d’enthousiasme."
"Si vous lui disiez qu’il a encore une chance de se battre à l’avant, il sauterait dessus, il serait là et il gagnerait probablement. Donc le problème est, pour une équipe de pointe, de savoir combien de temps il sera là."
"Et quel carnage y aura-t-il une fois qu’il commencera à s’impliquer dans la gestion de l’entreprise et sa politique, ce qu’il a tendance à faire ? Il a définitivement dépassé les bornes lorsqu’il était chez McLaren la première fois, et également chez Ferrari.”
Mark Webber est étonné que les commissaires n’aient pas sanctionné Alonso, mais pense que l’Espagnol a réussi à les convaincre que sa manœuvre n’était pas volontaire. L’Australien s’est étonné du coup de colère d’Albon, d’habitude très mesuré.
"Je ne sais pas ce qu’Alonso a inventé, quel genre de scénario il a essayé de se concocter, mais finalement il s’en est tiré. Albon n’a pas l’habitude de s’exprimer, donc c’était une véritable frustration pour lui, aussi forte que je ne l’ai jamais entendu à la radio à propos de quelqu’un."
"En termes de hiérarchie, c’est un gros coup de sa part contre Fernando. Fernando peut faire des choses imprévisibles, mais il est évident qu’il est de classe mondiale et il aime avoir encore un peu d’ingérence de temps en temps."