Les espoirs que l’Allemagne puisse revenir au calendrier de la Formule 1 ne sont pas morts, selon le patron du circuit d’Hockenheim, Jorn Teske.
Bien que l’intérêt pour la F1 y soit au plus bas, des rumeurs ont circulé ces derniers jours selon lesquelles le sport souhaite relancer un Grand Prix d’ici quelques années, notamment pour coïncider avec l’arrivée d’Audi.
Cela pourrait être réalisé grâce à un programme de rotation de courses défendu par le PDG de la F1, Stefano Domenicali. Le GP de Belgique, qui visait une alternance avec la France, pourrait composer avec l’Allemagne finalement.
"Nous attendons avec impatience de nouvelles discussions sur la Formule 1 en Allemagne," confie Teske.
"Et nous sommes ravis que l’entrée d’Audi ait apporté une nouvelle dynamique à la discussion. Mais nous avons toujours été en contact avec la Formule 1. Nous n’avons jamais arrêté."
"Mais cela ne signifie pas nécessairement qu’il y a toujours quelque chose de nouveau. Et nous savons aussi que ce n’est pas facile. Mais lorsqu’un acteur mondial comme Audi ouvre de nouvelles voies, nous devons prendre cela en compte bien sûr et nous sommes très intéressés par l’échange d’idées avec toutes les personnes impliquées pour que notre circuit puisse revenir en F1."
Cependant, la position d’Hockenheim n’a pas varié : pas d’engagement si le seuil de rentabilité n’est pas garanti.
"Nous maintenons notre opinion qu’une course de Formule 1 ne devrait pas nous ruiner. A cet égard, il faut chercher les moyens de concilier les différents intérêts."
"Partager une place dans le calendrier avec une autre course, une année sur deux, c’est une très bonne idée comme solution alternative."
"Je peux comprendre que la Formule 1 veuille de la variété dans le calendrier. Et d’un autre côté, nous ne ferions que mobiliser les énormes ressources nécessaires pour organiser une course de Formule 1 tous les deux ans tout en conservant l’image et le statut d’un circuit de Formule 1."
"A cet égard, c’est absolument idéal. S’il y avait aussi une rotation des deux pistes allemandes, et je mentionne là nos collègues du Nurburgring, cela conviendrait certainement à tous les fans allemands et à moi aussi. Mais on peut aussi l’envisager avec la Belgique ou une autre course."