Les deux circuits de Formule 1 allemands ne renoncent pas à accueillir des Grands Prix à nouveau dans le futur.
Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a récemment désigné le manque d’engouement du marché allemand comme l’une de ses plus grandes déceptions, insistant sur le fait qu’il ne voit pas de grand désir de voir un des deux circuits rejoindre le calendrier.
Mais le directeur général de Hockenheim, Jorn Teske, a riposté à cette affirmation.
"Le fait est que le Hockenheimring a un intérêt à ce que la Formule 1 se déroule ici et ce n’est pas nouveau. Nous connaissons également tous les obstacles qui existent pour cela," dit-il, en référence au problème de financement des courses, devenues trop chères pour être rentables sur la seule billetterie.
Au Nurburgring, Alexander Gerhard abonde dans ce sens : "Nous serions ravis d’accueillir la Formule 1 au Nurburgring. Mais cela doit être économiquement viable."
"Tant qu’il y aura autant de pays prêts à payer des sommes folles pour une course de Formule 1 qui ne pourra pas du tout être rentabilisée, ce sera difficile de réintégrer l’orchestre."
Teske pense que les commentaires de Domenicali sont "un moyen pour la Formule 1 d’évaluer l’importance du marché pour eux".
"Il est clair que tout le financement ne peut plus être mis sur le dos des circuits, les états ou les régions participent partout. Nous n’avons pas la force financière pour cela et ce n’est pas non plus notre travail."