Hockenheim souhaite étudier la possibilité d’un retour à plein temps au calendrier de la Formule 1 à partir de 2021.
Sans subvention de la part de la région ou même de l’état allemand, le circuit compte développer ses activités afin d’augmenter son chiffre d’affaires.
C’est le plan stratégique de la société Emodrom, chargée du développement du circuit, qui n’exclut donc pas un retour du Grand Prix d’Allemagne à moyen terme.
Thomas Reister, le patron de cette société, souhaite que Hockenheim se concentre sur les activités de business, la musique et la possibilité d’accueillir des événements qui ne seraient pas forcément liés à des compétitions automobiles.
"La porte qui mène à la F1 n’est pas fermée pour l’avenir. C’est juste une question de termes financiers," explique-t-il.
Hockenheim peut fonder certains espoirs sur les nouveaux Accords Concorde actuellement en négociations avec les équipes : il sera possible pour la F1 d’organiser jusqu’à 25 courses à partir de 2021.
Mais la FOM acceptera-t-elle pour autant d’accueillir à nouveau un circuit qui proposait jusque-là 16 millions d’euros pour une année alors que des pays comme l’Arabie saoudite sont prêts à offrir jusqu’à 60 millions d’euros ?