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Hockenheim, un circuit sans aspérités particulières pour Pirelli

Une usure faible, pas de caractéristiques très problématiques

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Depuis que le circuit de Hockenheim a été amputé de sa très longue ligne droite en 2002, la piste n’est plus forcément un tracé à haute vitesse. C’est pourquoi Pirelli a sélectionné des gommes dans la moyenne de sa gamme pour ce week-end : les C2 (durs), C3 (médiums), et C4 (tendres). Il s’agit d’une sélection globalement équivalente à celle de l’an dernier (médiums, tendres, et ultratendres).

Aucune caractéristique ne définit en particulier le tracé de Hockenheim, précise Pirelli. « Le tour est un mélange intéressant de virages à des vitesses de passage différente, avec certaines sections rapides ou bien plus lentes et techniques, comme durant la section du stadium. »

A l’inverse de Silverstone, l’asphalte n’a pas été changé de manière spectaculaire à Hockenheim. Le circuit restera donc dans la moyenne concernant les charges d’énergie et l’abrasivité.

« L’évolution de la piste, en week-end de course, est généralement assez faible » note le manufacturier. Les pressions latérales et longitudinales sont globalement constantes sur un tour, ce qui « en théorie signifie que ce ne devrait pas être trop difficile de trouver les bons réglages et de faire fonctionner les pneus de manière optimale » poursuit Pirelli.

Sur le plan stratégique, il faut se souvenir que la course de l’an dernier fut perturbée par l’arrivée impromptue d’une pluie forte, qui causa la fameuse sortie de piste de Sebastian Vettel. Lewis Hamilton, parti 14e, s’était imposé grâce à un seul arrêt et une voiture de sécurité de sécurité sortie au bon moment, en lui permettant de passer des tendres aux ultratendres. Max Verstappen, qui s’était arrêté trois fois, avait fini 4e. Historiquement, la voiture de sécurité sort une course sur deux sur ce tracé.

Concernant les choix effectués par les pilotes, les deux pilotes Red Bull ont fait exactement la même sélection, tandis que Ferrari a opté pour le plus de pneus tendres.

« Les équipes ne sont pas historiquement totalement familières avec Hockenheim » relève Mario Isola. « Pendant bien des années, la piste a alterné avec le Nürburgring, avant de disparaître du calendrier puis de revenir l’an dernier. Néanmoins, rien n’est vraiment surprenant sur ce tracé, les exigences et les pressions sur les pneus sont assez équilibrées. L’exception se trouve dans la section du stadium, qui est plus faite de freinages et d’accélérations brusques ; il faut faire aussi attention au dévers entre les virages 12 et 13. »

« L’usure et la dégradation sont généralement faibles, donc par le passé, nous avons vu d’assez longs relais avec les pneus. Comme nous l’avons expérimenté l’an dernier cependant, la météo est difficile à prédire à Hockenheim à cette époque de l’année, et cela pourrait être un élément-clef influençant les stratégies. »

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