Le Grand Prix du Japon ne peut avoir lieu cette année, ni en Formule 1 ni en MotoGP d’ailleurs. De plus, les courses du WEC ont été annulées et il y a eu beaucoup de critiques sur l’attitude du Japon à ce sujet.
En effet, pourquoi un événement de la taille des Jeux Olympiques a-t-il été autorisé à avoir lieu, alors que toutes les courses automobiles ont été annulées, des courses pouvant respecter de manière encore plus simples les bulles sanitaires qui ont fait leurs preuves depuis juillet 2020 ?
Le président de Toyota, Akio Toyoda, a lui-même évoqué lors d’une conférence de presse une décision "injuste". Toyoda s’exprimait à l’époque en sa qualité de président de l’Association des constructeurs automobiles japonais (JAMA).
Masashi Yamamoto, responsable de Honda en F1, soutient la position émise par son concurrent japonais.
"Personnellement, en tant que collègue pour le sport automobile, j’étais heureux que le président Toyoda ait fait un tel commentaire. Parce que si les Jeux Olympiques le peuvent, le sport automobile le peut encore mieux. C’est ce que pensent de nombreuses personnes impliquées dans le sport automobile. Les pilotes de course sont aussi des athlètes et devraient être considérés comme des athlètes d’un point de vue mondial."
"Certes les Jeux Olympiques sont le summum du sport mondial, mais tout le monde n’est pas un professionnel, alors que dans le sport automobile, qu’il s’agisse de deux ou de quatre roues, tout le monde est professionnel. Les pilotes appartiennent à l’organisation en tant que professionnels."
Le Grand Prix du Japon a été remplacé par la Turquie et aurait dû avoir lieu dans une semaine, le 10 octobre, et selon Yamamoto, cela aurait pu se passer très bien. Rappelons que le circuit de Suzuka appartient à Honda.
"La F1 s’est imposée des règles strictes et il existe de nombreuses façons d’organiser des événements. Je pense donc que le gouvernement japonais aurait dû en profiter et organiser le Grand Prix du Japon."