Les motoristes en savent désormais un peu plus sur les limitations à respecter à partir de l’année prochaine pour le développement et l’un des paramètres essentiels pour réduire les coûts et qui peut être contrôlé, c’est le temps de fonctionnement au banc moteur.
Pour l’instant ce temps n’est pas contrôlé, mais à partir de 2021, un motoriste ne pourra tester son moteur plus de 800 heures par an, à une moyenne de 7500 tours / minute.
C’est une moyenne qui peut paraître basse (le régime maxi peut frôler les 13.000 tours / minute) mais avec le temps de chauffe, le temps au ralenti, cela équivaut à 800 heures de tests très poussés. Cette limite sera descendue à 700 heures à partir de 2022.
Le plus gros perdant serait Honda, qui a passé pas moins de 4000 heures au banc, chaque année, lors des deux dernières saisons. Les Japonais avaient certes un gros retard à rattraper mais la limitation à venir va donc les forcer à diviser par 5 puis par 6 le temps consacré au développement et à la fiabilisation du moteur...