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Horner a du mal à défendre Verstappen, qui devra ’faire attention’ à éviter une suspension

"Tout cela l’a visiblement contrarié et irrité"

Par Franck Drui - 1er juin 2025 - 20:06
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Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, a été interrogé au sujet de la pénalité infligée à Max Verstappen lors du Grand Prix d’Espagne de F1.

Le quadruple champion du monde a écopé d’une pénalité de 10 secondes à Barcelone pour une collision avec George Russell (Mercedes). Cette collision l’a fait rétrograder de la cinquième à la dixième place, lui coûtant des points précieux dans la course au titre.

C’était l’un des deux incidents dans lesquels Verstappen s’est retrouvé impliqué lors d’une fin de course mouvementée au Grand Prix d’Espagne. Le pilote Red Bull a aussi percuté Charles Leclerc quelques instants avant de s’accrocher avec Russell.

Russell a bataillé avec Verstappen au virage 1 et les deux pilotes se sont touchés, obligeant le pilote Red Bull à emprunter la voie de dégagement et à conserver sa position en piste.

Red Bull a demandé à Verstappen de laisser Russell passer, mais les deux pilotes se sont à nouveau touchés au virage 5. Les commissaires ont jugé l’incident sur le champ avec une pénalité de 10 secondes, ce qui a vu Verstappen chuter à la 10e place après avoir franchi la ligne. Puis il y y a eu 3 points de pénalité sur la licence qui auraient pu avoir de graves conséquences (suspension pour un Grand Prix).

"Max a eu une petite embardée au restart, Charles s’est placé à sa hauteur," a expliqué Horner aux médias.

"On dirait qu’il a tiré à gauche. George a visiblement tenté d’en profiter dans le virage 1, mais c’était très, très marginal."

"L’expérience récente et les incidents récents montrent que c’est subjectif. Vous demandez conseil à la FIA, à l’arbitre, et il n’y a pas de retour en arrière. Vous voyez que l’incident a été signalé. Il est transmis aux commissaires. Tout semblait indiquer qu’il s’agissait d’une pénalité. Max a donc reçu l’ordre de notre part de rendre sa place, ce qui l’a visiblement contrarié et irrité, car il estimait, d’une part, qu’on ne lui avait laissé aucune place et, d’autre part, que George n’avait pas pleinement contrôlé la situation."

"Après une conversation avec son ingénieur, il a donc décidé de rendre sa place au virage 5, et il y a eu un contact entre les deux voitures. Je n’ai pas eu l’occasion de parler à Max encore."

"Les commissaires ont estimé qu’il avait provoqué cette collision ce qui est évidemment très frustrant, car cela nous laisse avec des points en moins alors que nous aurions dû facilement décrocher un podium."

Verstappen a 11 points de pénalité dorénavant. Au Canada, il faudra donc rester irréprochable. Interrogé sur ses inquiétudes quant à la possibilité d’une suspension pour Verstappen, Horner a répondu : "On ne peut jamais rien garantir."

"Il doit juste faire preuve de prudence lors des deux prochaines courses. Ensuite, les premiers points seront réattribués fin juin."

Le champion du monde 2016, Nico Rosberg, a suggéré que Verstappen aurait dû recevoir un drapeau noir et une disqualification.

Horner a rétorqué : "Nico est assez sensationnel dans ses commentaires, alors on en reste là."

Horner a également évité de dire directement s’il était d’accord avec l’évaluation de Russell selon laquelle Verstappen s’était montré anti-sportif. Le Britannique bégaie et cherche ses mots, ayant bien du mal à défendre son pilote sur cette action.

"Écoutez, je n’ai pas eu l’occasion de parler à Max. On en reparlera en temps voulu."

"On a clairement compris sa frustration. Il n’était pas d’accord, on l’a bien compris, avec Charles et George. Je n’ai pas eu l’occasion de lui parler, car il a dû vous parler et il était ensuite devant les commissaires pour parler de l’incident avec Charles. On va en discuter en interne et on va y réfléchir."

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