Christian Horner, le directeur de Red Bull Racing, a purgé sa peine hier avec la FIA en assistant au séminaire des commissaires sportifs.
Suite à ses insultes envers un commissaire de piste au Qatar, le Britannique avait été averti et a participé à ce séminaire. Ce qui n’était peut-être pas un mal puisque le sujet de la direction de course est très sensible en ce moment...
Après la session d’hier, Horner a pris la défense indirecte de Michael Masi, affirmant qu’un directeur de course avait besoin de plus de soutien et de ressources pour faire face.
"C’est ahurissant tout ce qu’il doit gérer, on en prend conscience après ce genre de journée," explique Horner.
"Le nouveau président (Mohammed Ben Sulayem) a mis l’accent là-dessus et je pense qu’il y a un gros effort pour s’assurer que le directeur de course bénéficie d’un meilleur soutien."
Et les équipes pourraient aussi l’aider selon lui.
"Les outils que nous avons à notre disposition sont bien en avance sur ceux de Michael et de son équipe. On s’est déjà beaucoup concentré là-dessus cet hiver en coulisses."
"Je pense que vous verrez ce rôle mieux soutenu, ce qui, espérons-le, permettra de prendre des décisions plus facilement et plus rapidement, mais je pense que nous devons également examiner les réglementations pour en simplifier certaines également."
Quant à savoir si la controverse d’Abu Dhabi avait rendu cet hiver un peu moins joyeux qu’il aurait du l’être, Horner est clair.
"Pas vraiment ! Les seuls à vous poser cette question, c’est vous [les médias]. Nous avons vraiment apprécié notre victoire au championnat et, évidemment, l’accent est maintenant mis sur 2022. 2021 est déjà de l’histoire ancienne, et nous sommes ravis de la saison à venir avec la présentation de notre RB18 ce mercredi."