Après les qualifications du Hungaroring, lors desquelles Max Verstappen avait fini à la 7e place, à 1,4 seconde de Lewis Hamilton, Helmut Marko avait pointé l’existence d’un « problème fondamental » sur la RB16.
Mais le Grand Prix de Hongrie fut plutôt rassurant pour Red Bull, qui a affiché un bon rythme avec ses deux monoplaces, avec la 2e place de Max Verstappen et la 5e d’Alexander Albon.
C’est pourquoi Christian Horner refuse aujourd’hui de reprendre l’expression de Helmut Marko : selon lui, la Red Bull n’est pas parfaite, mais n’est pas essentiellement viciée.
« Il y a quelques anomalies sur la voiture. L’aérodynamique ne se comporte pas comme on pourrait s’y attendre et nous travaillons dur pour le comprendre, mais je pense que les principes fondamentaux de la voiture sont bons. »
« Nous devons juste extraire d’une manière ou d’une autre le rythme que les simulations nous promettent. Ensuite, nous devrions être beaucoup plus proches. »
Ainsi que le concède Christian Horner, et contrairement aux années précédentes, Red Bull pêcherait donc par le châssis et l’aérodynamique, non l’unité de puissance. La Red Bull serait très imprévisible, une vraie diva, comme la Mercedes de 2017...
« Beaucoup de travail est consacré à comprendre cela et à s’en occuper pour les courses futures. J’ai trouvé que le retour de Verstappen était très fort, mais Mercedes a toujours un bon rythme en main comme nous le voyons. »
« Je pense que nous avons quelque chose qui se comporte mal sur le plan aérodynamique. Il s’agit évidemment de comprendre cela et d’y répondre. »
« Dans certaines conditions, la voiture se comporte comme prévu. Mais je pense que nous avons en fait de très bonnes données de ce week-end. Il est donc évident que l’équipe va travailler dur pour le comprendre et le résoudre aussi vite que possible. »
Les Mercedes sont déjà très loin au classement des constructeurs : cela veut-il dire que Christian Horner abandonne déjà tout espoir de recoller aux Flèches noires ?
« C’est un écart important, mais cela dépend des performances que nous pouvons débloquer sur le RB16. »
« Nous savons que nous avons ici les bases fondamentales d’une voiture décente. Mais elle ne se comporte pas comme nos outils de simulation le prédisent. »
« Nous devons comprendre cela et nous assurer que nous obtenons les résultats escomptés, ce qui n’a pas été le cas. Je pense qu’il y a beaucoup de bonnes données de ce week-end, et l’équipe travaille très dur pour les comprendre et les maîtriser. »