Les négociations pour l’avenir de la Formule 1 se sont terminées avec de bons accords selon Christian Horner, même s’il reste encore à signer l’Accord Concorde (droits commerciaux) d’ici quelques mois.
Le directeur de Red Bull Racing n’était pas un supporter de la baisse brutale des budgets plafonnés mais certains aménagements ont fini par convaincre tout le monde... même si la casse sociale sera aussi une conséquence à supporter.
"Je pense qu’il y a eu beaucoup de pragmatisme dans la prise de décision," estime Horner.
"Les grandes équipes ont énormément bougé leurs lignes pour s’adapter aux changements et réagir à la pandémie comme aux changements dans le monde. C’est douloureux pour les plus grandes équipes et cela impliquera, évidemment, une restructuration de nos organisations."
Le patron de Red Bull ne cache pas qu’il faut s’attendre à "des centaines de licenciements" dans le paddock d’ici à 2021.
"Cela a déjà commencé dans certaines équipes (McLaren) qui n’étaient pas au plafond budgétaire. Vous pouvez donc imaginer ce que cela peut donner pour des grosses structures comme Mercedes, Ferrari ou la nôtre. C’est difficile mais pour la survie du sport, pour l’avenir de la F1, c’était la tendance à suivre malheureusement."
Mais Horner indique que tout n’est pas encore parfait dans les nouveaux règlements.
"Ils vont être bouleversés, il y aura donc des failles. Nous demandons déjà tous des clarifications sur de nombreux points. L’ensemble de règles est bon, je pense, cependant. Mais on commence seulement à les digérer et à voir quel impact cela aura sur notre équipe pour 2021 puis 2022, avec les nouvelles F1, et la suite. Pour le sport, en tout cas, c’est un bon pas en avant."