Christian Horner, le directeur de Red Bull, ne s’inquiète pas de l’issue des deux réclamations déposées par Mercedes F1. L’une concerne Max Verstappen et un dépassement derrière la voiture de sécurité quand le Néerlandais s’est porté à hauteur de Lewis Hamilton.
La deuxième réclamation est contre la direction de course, qui n’a pas respecté la procédure de relance des monoplaces au moment de laisser les pilotes à un tour dépasser les leaders.
"Je suis déçu, je ne suis pas surpris mais je suis déçu. Ca a été une grande bataille toute l’année et c’est dommage qu’ils aillent voir les commissaires. Mais nous avons confiance en la FIA" a déclaré Horner, qui a apprécié les décisions de Michael Masi, notamment celles au sujet du premier tour, qu’il a toutefois contestées en direct.
"C’était une course difficile, il y a eu la première décision mais c’était important qu’ils les laissent se battre, Michael a pris les bonnes décisions et je ne comprends pas pourquoi ils vont chez les commissaires. L’audience sera courte."
Horner est "fier" de Verstappen
Horner a félicité son pilote pour le titre de champion du monde : "Nous sommes fiers de ce qu’il a fait et de la manière dont il a piloté, il avait besoin d’un peu de chance et il en a eu. On est fiers de lui, on n’a jamais lâché et on a montré que tout était possible en n’abandonnant pas."
Horner salue l’attaque de Verstappen dans son dernier tour, mais aussi la résistance de Sergio Pérez face à Hamilton : "C’était fou, on savait qu’on avait une chance et que s’il le pouvait, il tenterait un dépassement. C’était une bonne stratégie, et Sergio nous a grandement aidé, c’est un coéquipier de grande classe."
Interrogé sur la valeur et la vision de ce titre par rapport à ceux avec Sebastian Vettel entre 2010 et 2013, Horner juge que la situation est différente : "C’est très différent, la qualité de l’opposition a été élevée."
"Nous avons dû faire tout ce que nous pouvions faire pour gagner, et Max a été à un très haut niveau. Il a eu de la malchance avec Silverstone, à Budapest et en Azerbäidjan, il avait besoin de chance et il en a eu avec la voiture de sécurité. Il n’a pas fait d’erreurs et on est fiers de lui."