Là où Toto Wolff pense que 23 courses, c’est trop pour tout le personnel de la Formule 1 sans rotation aux postes les plus exigeants physiquement, Christian Horner pense le contraire.
En 2022, la Formule 1 disputera 23 courses. Sil le Covid-19 finit par épargner la planète, ce sera la saison avec le plus de Grands Prix et cela augmente bien sûr la charge de travail de toutes les personnes impliquées.
Le directeur de Red Bull Racing fait une comparaison avec le passé et voit aussi des opportunités pour devenir plus efficace avec le calendrier.
’’Tout le monde a des choix dans la vie. Vous pourriez aller en Formule 2 et faire 12 courses et gagner la moitié de l’argent. Je pense que beaucoup de gars dans le paddock oublient qu’il y a 10 ou 15 ans, nous faisions des tests en janvier, puis les pilotes et leurs ingénieurs de course allaient de courses en tests et de courses en test," rappelle Horner.
"Certes il y avait moins de courses, mais aucune limite aux tests. Les ingénieurs étaient donc, si c’était possible, encore plus occupés qu’aujourd’hui. Et en termes d’équilibre de travail, nous ne voyions plus beaucoup les mécaniciens dans l’usine entre les courses parce que les voitures ne revenaient pas. Aujourd’hui c’est le cas et ce sont d’autres personnes qui font la maintenance."
Pourtant, Horner pense qu’il y a effectivement de la place à l’amélioration. Il fait référence à l’organisation des courses par continent qui avait été promise par Liberty Media pour monter jusqu’à 25 courses.
"Je pense que c’est gérable si nous allons aux bons circuits dans le bon ordre à travers le monde. Nous verrons si nous pourrons appliquer ça après le Covid-19. Cela fait partie des questions à se poser pour 2023 et après."