Max Verstappen a déclaré hier à Las Vegas que l’évènement était "à 99 % du spectacle et à 1% du sport" et qu’il s’était senti "comme un clown" lors de la cérémonie spéciale d’ouverture.
Des commentaires très durs et critiques envers la F1 et Liberty Media, alors que le week-end n’avait même pas commencé.
Il a été défendu par Christian Horner, son directeur d’équipe et Raymond Vermeulen, son manager.
"Ce que vous devez comprendre, c’est que Max est un pilote de course. Il déteste tout le faste et les conneries qui accompagnent tout ça. Il veut juste conduire la voiture," dit Horner.
"Il n’a pas soif de gloire, d’adulation ou quoi que ce soit du genre. Et je pense qu’il est juste un peu mal à l’aise, si vous voulez, avec l’élément showbiz introduit dans cette course."
Pour Vermeulen, "Max est pur, proche de ses convictions et dit ce qu’il pense. Je pense que nous devrions apprécier que quelqu’un de sa stature dise quelque chose comme ça."
"Ce sont toujours des pilotes et non des acteurs. Max se sent très mal à l’aise avec des choses comme ça. Je pense aussi que beaucoup de gens, peut-être pas tout le monde, apprécient son côté terre-à-terre."
Vermeulen admet aussi que la fatigue commence à se faire sentir. L’irritation est légitime.
"Je remarque que la batterie de Max est presque vide. Pas seulement la sienne, mais celles de nombreuses personnes dans l’équipe. Bien sûr, les voyages et le décalage horaire ont un impact."
"Du Brésil, il s’est envolé pour l’Angleterre, où il s’est assis dans le simulateur jeudi. Vendredi soir, il a eu un shooting pour EA Sports à Nice, samedi il a eu un petit truc en Suisse et lundi nous nous sommes envolés pour Las Vegas, où la machine à relations publiques a repris mardi matin."
"Nous rentrons à la maison lundi et une autre journée de relations publiques nous attend à Abu Dhabi mercredi, à l’approche de la dernière course. Après la course, il y aura des voyages à Tokyo pour Honda, à Amsterdam avec Heineken, la cérémonie de remise des prix FIA à Bakou et un événement avec Red Bull en Angleterre."
"C’est alors déjà Noël et dès le 15 janvier, son entraîneur sera de nouveau à sa porte. Ce n’est pas facile pour un garçon de 26 ans. C’est vrai qu’il gagne beaucoup d’argent mais ce n’est pas seulement une question d’argent."