Christian Horner admet que les négociations sur le salaire de Lewis Hamilton et Mercedes pourraient conduire les deux parties à une impasse pendant quelque temps mais le patron de Red Bull pense, comme Toto Wolff, qu’ils réussiront certainement à trouver un accord pour 2021 et probablement 2022.
Ce qu’exclut déjà Horner c’est de négocier avec Hamilton.
"Il n’aurait pas sa place dans notre programme," dit-il. "Nous avons Max, nous avons toujours eu la politique d’investir dans les jeunes talents, les faire progresser, les développer. Lewis ne s’inscrit pas dans ce cadre."
"Pour moi la conclusion logique est que Lewis restera chez Mercedes s’ils peuvent se mettre d’accord sur les termes du contrat."
"Mercedes veut le garder mais c’est une question de salaire. Le secteur automobile est sous forte pression en ce moment, avec des licenciements... il est donc difficile de justifier des salaires record."
Mercedes serait prête à payer Hamilton au niveau actuel pour 2021 et 2022 mais Hamilton a bien entendu des prétentions plus élevées après son 6e titre.
"C’est normal, c’est la perception de Lewis de sa propre valeur. Il est un pilote exceptionnel et cela a un coût ou une valeur. Je pense que Mercedes le reconnait."
Hamilton pourrait-il jouer de ses entrevues avec le patron de Ferrari, John Elkann, pour mettre la pression ?
"Bernie Ecclestone a toujours dit que les pilotes veulent finir leur carrière en F1 chez Ferrari mais cela pourrait bien être différent avec Lewis."
"C’est un pilote qui a été peu conventionnel jusqu’à maintenant, il semble heureux dans l’environnement qu’on lui donne chez Mercedes et, si en plus c’est l’équipe la plus compétitive, pourquoi vouloir changer simplement pour le fait de porter une autre couleur (le rouge) ?"
"Selon moi, c’est juste une négociation commerciale normale entre un pilote et son équipe. Ferrari est peut-être une possibilité pour Lewis, qui sait, mais c’est difficile pour moi de juger à quel point cela peut se faire."