Ferrari avait bien entamé l’ère de la F1 à effet de sol début 2022, se plaçant comme équipe à battre après les premières courses... avant que Red Bull ne reprenne fermement le contrôle pour gagner les titres en 2022 et 2023.
Alors que la Scuderia a été la seule autre équipe à gagner (une seule victoire) la saison dernière, Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, estime que son rival fait face à une pression "brutale" pour performer au début de la nouvelle saison.
"Ferrari n’a remporté aucun championnat depuis qu’elle a remporté celui des constructeurs en 2008, tandis que Kimi Raikkonen a été le dernier champion du monde des pilotes de l’équipe en 2007, si mes souvenirs sont bons."
"Les tifosi trouvent certainement le temps long, comme les médias là-bas. Le début de 2022 leur a donné de l’espoir et nous comptions aussi avoir une année plus difficile. La pression est là maintenant sur eux, elle est encore plus brutale."
"Parce que Ferrari est un type d’équipe différent, c’est un peu comme l’équipe nationale. Il y a une pression qui vient avec cela et les médias italiens sont brutaux et scrutent chaque mouvement. Il y a tout simplement d’énormes attentes."
"Fred [Vasseur] est un gars compétent, et Ferrari est un gros animal à dompter pour réussir en F1."
"Les attentes seront très élevées à leur égard l’année à venir."
Bien entendu, Red Bull va tout faire pour rester devant. La RB20 peut-elle conserver l’écart créé par la RB19 ou la concurrence va-t-elle se rapprocher ?
"Vous pouvez toujours vous améliorer. Et c’est ça la Formule 1. Il s’agit toujours de chercher où vous pouvez être meilleur et avec la RB19, même si elle a coché de nombreuses cases, il y a encore des domaines que nous pouvons améliorer et que nous examinerons pour la RB20."
"C’est la Formule 1. C’est la compétition. Ce sont tous ces gains marginaux que vous recherchez."