Christian Horner a trouvé logique l’aide de Charles Leclerc face à Sergio Pérez. Le directeur de Red Bull pense que Ferrari aurait même pu aller plus loin et bloquer Russell. Frédéric Vasseur a dit hier que Leclerc voulait en faire plus, et l’on peut penser que c’est ce dont il s’agissait.
"C’était une chose logique à faire dans la position de Ferrari" a déclaré Horner. "Le problème, c’est qu’ils n’ont fait que la moitié du travail. Ils ont laissé passer Checo mais n’ont pas retenu George plus longtemps. Checo a démontré que dans ce secteur du circuit, on peut gagner pas mal de temps, mais nous aurons un voisin différent dans les stands l’année prochaine."
Du côté de Red Bull, une stratégie à un seul arrêt a été envisagée, puis abandonnée : "Nous avions prévu de faire un seul arrêt, puis nous avons dévié vers deux arrêts parce que nous avons vu que la dégradation des pneus médiums était un peu plus importante que ce que nous souhaitions."
"Nous aurions pu le faire avec Max avec un seul arrêt parce qu’il avait le rythme et la capacité de gérer les pneus, mais Checo semblait sur le point de manquer de pneus vers la fin. C’est pourquoi nous avons mis les deux voitures sur deux arrêts, et c’est vraiment dommage, parce que Checo aurait dû monter sur le podium."
Pérez a raté le podium à cause d’une pénalité après laquelle il a critiqué les commissaires. Le Mexicain s’est excusé quelques heures plus tard sur Instagram : "Ce sport fait ressortir ce qu’il y a de meilleur en chacun de nous, ainsi que la passion. J’ai parlé avec cette passion et avec cette adrénaline après avoir perdu un podium."
"C’est difficile d’avoir toujours une radio en direct, ce n’est pas le cas dans la plupart des sports. Mais je devais plus de respect aux commissaires, nous avons tous un travail à faire et je respecte le travail qu’ils ont à faire dans des situations de haute pression. On passe à 2024."