Christian Horner a réagi aux récents propos de Lewis Hamilton.
Le pilote Mercedes F1 avait affirmé après Djeddah que la RB19 était la F1 la plus rapide qu’il n’ait jamais vue dans le sport.
Pour le directeur de Red Bull Racing, "c’est très flatteur, surtout compte tenu de certaines des voitures que Lewis a conduites dans l’histoire récente."
"Nous avons une super voiture. La RB19 est fantastique en ce début de saison pour nous et avoir obtenu deux doublés lors des deux premières courses est plus que ce à quoi nous aurions pu nous attendre."
Alors que Mercedes et Ferrari prévoient des améliorations substantielles dans les courses à venir, Horner reste prudent quant aux chances de Red Bull.
"Nous sommes conscients que c’est une très longue saison. Il reste encore 21 courses à disputer et six courses sprint, et nous sommes conscients que de grandes évolutions arrivent pour d’autres équipes dans les semaines à venir alors que nous retournons en Europe. Il reste encore beaucoup à faire et il y a un très long chemin à parcourir."
A ses côtés, le directeur de Haas F1, Günther Steiner sourit. Steiner concède que même si le scénario le plus probable est que Verstappen et Perez se battent ensemble pour le titre, d’autres équipes et pilotes peuvent rejoindre la bagarre.
"Le spectacle va dépendre un peu de Christian ! Est-ce que les deux équipiers de Red Bull auront une bataille ?"
"Mais il n’est pas certain qu’ils continueront à dominer comme ils le font en ce moment. Évidemment, ils sont très forts. Je ne nie pas cela. Mais je n’appellerais pas ça une domination encore."
"J’espère toujours que quelqu’un pourra au moins se rapprocher de Red Bull. Pour le moment, ils sont assez dominants mais beaucoup d’équipes vont changer pas mal de choses une fois en Europe."
Malgré la modestie de Horner et sa tentative de minimiser la supériorité de son équipe, il ne pouvait s’empêcher d’admettre qu’il avait été surpris par l’écart entre eux et le reste du peloton.
"En toute honnêteté, oui," a-t-il répondu lorsqu’on lui a demandé s’il était surpris par l’écart. "Nous voyons que certaines équipes ont fait un pas en avant, d’autres non, mais cela va changer d’un circuit à l’autre, d’un lieu à l’autre. J’ai toujours dit qu’il faudrait trois ou quatre courses pour obtenir une vraie image de la saison. Mais beaucoup de F1 vont être changés en Europe, alors, encore une fois, attendons de voir."