Le calendrier 2023 de la Formule 1 n’a pas encore été dévoilé mais beaucoup d’acteurs dans le paddock craignent la disparition de premiers Grands Prix en Europe, une tendance de fond qui risque de s’amplifier au fur et à mesure.
A cela, la FOM veut répondre avec de la pression sur les promoteurs européens pour hausser leur niveau de jeu et/ou un système de rotation entre certaines courses.
Pour Christian Horner, il est très important de protéger deux Grands Prix historiques : celui de ce week-end, en Grande-Bretagne, et celui de Monaco, dont l’existence est menacée notamment par un tracé trop peu adapté aux F1 modernes et au spectacle exigé.
"Personnellement, je suis très attaché à ces courses. Je suis un fan du sport et des courses comme Silverstone, comme Monaco doivent être protégées et inscrites au calendrier. Nous devons nous assurer que nous travaillons collectivement pour protéger ces circuits. Mais c’est aussi formidable et excitant de courir sur certains de ces nouveaux circuits."
"On parle de 24 courses, ce qui est épique, mais la demande pour la Formule 1 est telle que nous avons toutes sortes de pays différents qui poussent vraiment pour avoir une course, c’est formidable d’avoir cette demande."
N’est-ce pas trop demander aux équipes et au personnel surtout ? Pour Horner il y a eu beaucoup de progrès pour préserver les membres qui sont sur les circuits.
"La façon dont le week-end de Formule 1 fonctionne maintenant, les heures de travail, les gars sont de retour à l’hôtel pendant plus de 12 heures de suite alors qu’autrefois, cela fonctionnait toute la nuit."
"La vie en tant que mécanicien de Formule 1 maintenant, sur une piste de Grand Prix, c’est beaucoup plus acceptable qu’il y a peut-être même 10 ans environ. Le sport a fait du bon travail dans la gestion du temps de travail et, bien sûr, comme toutes choses, il faut trouver un équilibre."
Même si le couvre-feu aide le travail sur place, cela n’empêche en rien que ce personnel a de moins en moins de temps libre et de week-ends en famille...