Après des propos plutôt rassurants du gouvernement autrichien quant à la tenue d’un Grand Prix de Formule 1 en Autriche à huis clos (lire ici notre information de ce matin), c’est Christian Horner, le directeur de Red Bull Racing, qui estime que c’est en effet "tout à fait réalisable".
Rappelons que Red Bull possède le circuit de Spielberg et est aussi le promoteur de la course. Et à moins que le Grand Prix de France ne soit aussi d’accord pour se tenir à huis clos, fin juin, il est probable que le Red Bull Ring devienne la première course du calendrier 2020 de la F1, le 5 juillet.
"Le circuit du Red Bull Ring a des infrastructures en place, tout peut être prêt très rapidement si la FIA le souhaite. Et l’idée d’avoir un GP d’Autriche à huis clos, c’est tout à fait réalisable," commente Horner.
"Je pense qu’il va falloir commencer par là," ajoute-t-il. "Il va falloir un peu de temps et procéder par étapes avant de pouvoir retrouver des Grands Prix normaux. La FOM discute avec certains circuits de la possibilité de tenir des courses sans public, en limitant le nombre de personnes sur place comme les équipes de TV. Pour qu’il y ait seulement les personnes essentielles au bon déroulement des opérations et lancer le championnat."
La réalisation audiovisuelle serait donc la même pour toutes les chaines de télévision dans le monde, afin de ne pas faire voyager les commentateurs, les consultants et les équipes de tournage.
"Le football et les autres sports sont en train de considérer la même chose. Même si en Formule 1 on a plus de distance naturellement entre les compétiteurs, nous sommes dans des garages, les pilotes ont des casques et sont dans des voitures. La distanciation naturelle est déjà plus ou moins là un peu partout."
"C’est pourquoi nous travaillons avec les autorités autrichiennes. Pour l’instant, je tiens à préciser que cela reste juste des discussions."
Dans ces conditions, est-il réaliste de tout de même tenir jusqu’à 18 courses ? Beaucoup de circuits accepteraient-ils le huis clos ?
"Oui, il y a de la confiance pour arriver à ce nombre si on commence début juillet et si on finit à la fin de l’année. Ce sera évidemment à fond pour les équipes, ce sera dur, mais nous voulons relever le défi et nous replonger dans l’action."