Ces derniers jours, il y a eu de nombreuses spéculations concernant les intentions de la FOM et des équipes de revoir le système de qualifications en Formule 1.
Un feu vert aurait été donné pour expérimenter l’idée de mini courses de qualifications le samedi, en 2020, même si cela n’a pas été confirmé pour l’instant par Ross Brawn ou la FIA. Selon les spéculations à Singapour, il y aurait trois mini courses prévues pour l’année prochaine, afin de tester un éventuel changement de système.
Du côté de Christian Horner, on estime qu’on se trompe de débat : ce sont les courses qu’il faut réussir à pimenter... et bien entendu de manière non artificielle.
"Il y a eu beaucoup de discussions sur les qualifications ces derniers temps," reconnait le directeur de Red Bull Racing à Singapour.
"Personnellement, j’estime que les qualifications actuelles fonctionnent très bien - les trois séances, c’est facile à comprendre, ce n’est pas trop compliqué et ça crée un crescendo. Pour un spectateur plutôt passif, c’est relativement simple."
"Le problème que nous avons en ce moment est que, évidemment, à la suite des qualifications, les voitures les plus rapides commencent à l’avant de la grille. Sur une piste comme celle-ci, s’il s’agit d’une course à un seul arrête, la position sur la grille est assez déterminante pour la position à l’arrivée, il n’y a que la fiabilité qui peut jouer un vrai rôle."
"Ce qu’il nous faut, c’est la possibilité d’avoir d’autres stratégies dans une course qui crée un peu plus de loterie, crée plus de risques et de récompense en cas de succès. Nous avons assisté à certaines courses très excitantes, comme Hockenheim, où toutes les analyses sont laissées de côté et nous réagissons simplement de manière instinctive à ce qui se passe sur le moment. Parce que vous ne pouvez pas élaborer de stratégie."
"Les équipes de Formule 1 sont si douées pour analyser les données et maximiser les performances du début à la fin d’un Grand Prix. Je pense que si nous pouvons ajouter plus de variables à une course, mais sans que cela soit fait artificiellement, nous aurions certainement le début de bonnes solutions en ce qui me concerne."