Christian Horner estime que Sergio Perez devait « puiser au plus profond de lui-même » pour sortir de sa mauvaise passe chez Red Bull.
Le sextuple vainqueur en Grands Prix, qui n’a plus remporté de victoire depuis plus d’un an, a commencé 2024 avec quatre podiums lors des cinq premières épreuves, mais n’a depuis pas réussi à signer un top 3.
Il est même de plus en plus loin de son équipier, en termes de performance, au point de manquer la Q3 lors des dernières courses sauf au Red Bull Ring. Mais si Perez a terminé les qualifications du Grand Prix en septième position, il est à neuf dixièmes de Verstappen !
N’est-il pas temps de tirer la sonnette d’alarme pour Horner ?
"Nous faisons de notre mieux pour le soutenir et pour découvrir ce qui lui manque, car les quatre ou cinq premières courses ont été très compétitives."
"Quoi qu’il se soit passé qui l’ait fait chuter... Suzuka, l’un des circuits les plus difficiles au monde et un véritable circuit de pilotes, il était à un dixième de seconde de Max."
"Ici, avec neuf virages, l’écart est évidemment nettement plus grand. Il faut donc aller au fond des choses et l’aider à se rétablir."
Red Bull a confirmé avoir signé un nouveau contrat de deux ans avec Perez (la deuxième saison étant une option pour l’équipe) avant le Grand Prix du Canada, mais sa forme a conduit l’équipe à être souvent interrogée sur cette décision.
"La position de Checo au sein de l’équipe, ce qu’il a apporté à l’équipe, justifiait cela. Mais, bien sûr, il y a toujours la pression de performer et cela n’a rien à voir avec les contrats, dont nous n’entrerons évidemment jamais dans les détails."
"Checo sait que c’est un métier sous pression, et il sait que l’on est surveillé de près, en particulier dans une voiture qui remporte beaucoup de courses et qui est aussi performante avec l’autre pilote."
"C’est donc ça la Formule 1, et cette pression existe naturellement sur tout coéquipier qui n’est pas à la hauteur. Les médias commencent à poser des questions, et il est très facile de perdre la tête à ce niveau-là."
"Ce qui m’a impressionné chez Checo au cours des quatre dernières années, c’est que chaque fois que la pression est vraiment là, et c’est le cas en ce moment, il a toujours été capable de rebondir, et il va devoir puiser au plus profond de lui-même pour y parvenir."