La famille Andretti a remis un coup de pression dans les médias pour son projet F1 à l’horizon 2024, saisissant l’opportunité de la pause estivale, moins propice à la communication de la part des équipes, qui ont fermé leurs usines ce week-end pour 15 jours.
Toto Wolff, directeur de Mercedes F1, est l’un des plus grands défenseurs d’un statu quo avec les 10 équipes actuelles et que si la F1 devait s’ouvrir à une autre équipe, il faudrait plutôt privilégier un constructeur. Comme Audi, ou Porsche, même si ces deux derniers semblent plutôt partis pour collaborer avec des équipes existantes (Sauber et Red Bull, respectivement).
Christian Horner, le directeur de Red Bull Racing, qui soutenait jusque-là la position de Wolff (ne pas diluer les revenus de la F1 étant la priorité), a toutefois une solution.
"Andretti, Penske, ce sont de grands noms et pour moi personnellement, ce serait fantastique de les voir en F1," confie le Britannique.
"Je pense que le problème sera toujours de savoir comment aborder le financement et la distributions des revenus."
Horner convient que si Andretti devient la onzième équipe, cela signifie simplement diluer les revenus existants pour les autres équipes.
"Pourquoi devraient-ils abandonner 5, 10, 15 millions pour le bien d’une nouvelle équipe ?"
"Il faut donc trouver un moyen pour les équipes clientes d’entrer mais de renoncer à certains des revenus dans le cadre du championnat constructeurs pendant un certain temps."
"Cela pourrait créer une troisième colonne de paiement pour une équipe cliente et cela ne pénaliserait pas les constructeurs."
"J’ai cette position parce que si les nouvelles règles entrent bien en vigueur pour 2026, nous serons la seule équipe à côté de Ferrari qui pourra tout construire, châssis et moteur sous un même toit, qu’on le fasse nous-même ou en collaboration avec quelqu’un (Porsche)."