Red Bull n’a pas connu un week-end facile en Hongrie, avec une cinquième place pour Max Verstappen et une septième pour Sergio Pérez. Christian Horner, leur directeur, explique que le fait que les deux pilotes aient dû concéder une place pour différentes raisons a compliqué leur course.
"Cela n’a pas fonctionné pour nous en Hongrie" admet Horner. "Nous avons eu du sous-virage et ensuite, perdre cette position au départ et céder la place à Lando nous a affectés. Nous avons essayé de donner le rythme à Max, mais en vain."
"Dans certaines parties de la course, nous étions compétitifs, mais il y a beaucoup de choses à examiner pour essayer de voir comment nous pouvons nous améliorer et revenir plus forts le week-end prochain."
"Checo a fait une bonne course et sa stratégie, en faisant l’undercut sur George, a bien fonctionné. Il a également montré un bon rythme, a fait de bons dépassements et j’espère qu’il en aura tiré une bonne confiance pour faire une bonne performance à Spa."
"Nous avons beaucoup de travail pour étudier les évolutions de la RB20 avant la Belgique. Nous ne pourrons certainement pas tout revoir à temps mais il faudra mettre en place quelques correctifs."
La discorde chez McLaren n’était pas un ’Multi 21’ bis
Interrogé sur les consignes chez McLaren, avec un Lando Norris sommé de rendre une place que l’équipe avait fait perdre à Oscar Piastri, Horner estime que l’équipe s’est rendue coupable de cette situation et que ce n’est pas similaire au fameux Multi 21 non respecté par Sebastian Vettel en 2013.
"C’est différent selon moi. C’est une position délicate. Je ne comprenais pas pourquoi ils n’avaient pas accordé le premier arrêt au stand à Oscar, donc ils se sont mis dans cette position. C’était quelque chose dont ils avaient discuté avant la course et Lando a fait ce qu’on lui demandait."
"Ils n’avaient pas besoin de se compliquer la vie à ce point, ils étaient dans une situation assez confortable, ils ont choisi de faire rentrer Lando deux tours plus tôt, mais la pratique habituelle est de faire rentrer la voiture de tête en premier."
"Puis ils se sont donné beaucoup de mal pour rétablir la situation à la fin de la course. Donc oui, c’est évidemment leur affaire, mais ils n’avaient peut-être pas besoin de créer ce problème. L’intérêt des pilotes contre l’intérêt de l’équipe, il y a toujours un conflit."