Le directeur de Red Bull, Christian Horner, juge que le changement de deuxième pilote aux côtés de Max Verstappen ne réglera pas le problème de la deuxième voiture, en mal de performance depuis plusieurs années. Selon lui, le problème vient de la complexité de la monoplace, notamment cette année, qu’arrive à gérer Verstappen.
"Bien sûr qu’il y en a" assure Horner au sujet des raisons en cause pour la deuxième Red Bull. "Je pense qu’une voiture rapide est parfois une voiture difficile et je crois que la manière dont nous essayons de trouver de la performance se fait en entrée de virage, et la voiture a eu certaines complexités cette année, même plus que l’an dernier."
"Cela nous complique la vie, mais je pense que nous commençons à comprendre cela en tant qu’équipe, et nous avons amené des évolutions pour régler ce problème. C’est une chose sur laquelle nous travaillons beaucoup pour créer une meilleure voiture qui n’ait pas ces particularités, et tout le monde dans l’équipe se concentre là-dessus."
Avant de se diriger en Turquie, Horner s’étonne de la malchance de Verstappen en Italie cette année, victime de pannes mécaniques à Monza et au Mugello, et d’une crevaison à Imola : "Nous sommes venus trois fois en Italie et nous avons eu trois abandons. Je ne sais pas ce que Max a fait en Italie mais elle ne nous a pas souri cette année."
"La Turquie est un circuit génial. C’est une piste à l’ancienne. Nous avons gagné là-bas la dernière fois avec une stratégie à cinq arrêts pour Sebastian Vettel. Ce sera intéressant. Je crois qu’ils ont resurfacé la piste. Mais c’est un circuit à l’ancienne, donc le bénéfice de cette année est de pouvoir visiter de tels tracés."