Red Bull a dominé le début des années 2010 avec Sebastian Vettel et avec le moteur Renault, dans l’ère des V8. Mais Christian Horner a révélé qu’au début de l’ère hybride, alors que le motoriste français a raté son passage au V6, l’équipe qu’il dirige a failli avoir un accord avec le groupe Volkswagen.
"La sortie n’était pas évidente" a déclaré Horner, précisant que Red Bull a failli vendre son équipe à Volkswagen Group. "Tout le monde était habitué à gagner, et soudain, nous ne gagnions plus. Et personne n’aime ça. Nous avons perdu Vettel."
"Même les propriétaires disaient ’peut-être que nous allons vendre l’équipe, peut-être que nous allons la vendre à Audi’. Les actionnaires, et pour la première fois Dietrich, disaient ’nous ne pouvons pas faire ça, nous avons besoin d’un motoriste’. Heureusement, le Dieselgate est arrivé et a mis un terme à cette affaire."
Et Horner confirme que cela aurait transformé l’équipe en structure officielle du constructeur allemande en catégorie reine : "Mais nous sommes passés à deux doigts de devenir Audi."
Le "risque calculé" avec Honda a payé
Finalement, après plusieurs années de galère avec Renault, Red Bull a trouvé un partenaire idéal en Honda, qui lui a permis de connaître la victoire en 2019 et les titres depuis 2021.
"Puis Honda est arrivé. C’était un risque, mais un risque calculé. Nous avons d’abord fait une saison avec Toro Rosso, le moteur s’améliorait de plus en plus. Les gars de Honda avaient autant investi que nous pour que ça marche."
"Le produit fonctionnait, leur héritage dans le sport était fantastique. Nous avons décidé de nous lancer. Tout s’est bien passé. Il n’y avait rien à perdre. Le moteur n’était pas pire que celui de Renault, et ils étaient prêts à s’engager beaucoup plus."
"L’option la plus sûre était de rester avec ce que nous connaissions, chaque année les gars de Renault nous promettaient mieux. Ils sont toujours dans la même situation aujourd’hui. Alors que Honda l’a soutenu en investissant. Ils savaient que lorsqu’ils ont eu Red Bull comme partenaire, les attentes étaient très élevées."