Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, a déclaré qu’il était « triste » que Renault soit sur le point de mettre un terme à son projet de moteur F1 alors que l’équipe Alpine envisage un moteur client pour la saison 2026 de F1.
Le directeur sortant de l’équipe Alpine, Bruno Famin, a confirmé lors du récent Grand Prix de Belgique que Renault avait l’intention de réaffecter sa base de moteurs F1 historique de Viry-Chatillon à d’autres projets, le Français se retirant de l’équipe pour superviser le processus.
Cette décision verra l’équipe Alpine, propriété de Renault, prendre un moteur client pour 2026, l’équipe basée à Enstone étant susceptible de revenir au moteur Mercedes après son dernier partenariat avec le constructeur allemand en 2015.
Red Bull était motorisée par Renault lors de sa première période dominante avec Sebastian Vettel, remportant quatre doublés consécutifs aux championnats des pilotes et des constructeurs entre 2010 et 2013.
L’exploitation conjointe par Red Bull et Renault de la technologie du diffuseur soufflé a été largement saluée comme l’une des clés du succès de Vettel.
Cependant, les difficultés de Renault sous la réglementation du moteur V6 hybride ont entraîné des tensions dans leurs relations avec Red Bull, Horner critiquant fréquemment le constructeur français en public.
Red Bull et Renault se sont séparés à la fin de la saison 2019, l’équipe basée à Milton Keynes ayant conclu un accord avec Honda, qui a propulsé Max Verstappen vers son premier titre en 2021.
Réagissant à la nouvelle du départ de Renault de la F1, Horner a exprimé ses regrets de voir un autre motoriste quitter le sport.
"Je suis toujours triste de voir un motoriste partir."
"Viry est impliqué dans la Formule 1 depuis de très nombreuses années. Je crois savoir qu’ils ont d’autres projets dans lesquels ils sont impliqués."
"Ils nous ont fourni des moteurs pendant de nombreuses années, nous connaissons donc beaucoup de gens là-bas et leur souhaitons bonne chance pour l’avenir."
Les commentaires de Horner interviennent après que les syndicats ont souligné la colère et l’inquiétude du personnel de Viry, décrivant le retrait de Renault comme « une trahison » (à lire ici).