Christian Horner était très satisfait après le doublé signé par Red Bull aujourd’hui à Barcelone, Max Verstappen ayant décroché sa quatrième victoire de la saison devant son coéquipier Sergio Perez.
Si l’équipe autrichienne a bénéficié de l’abandon de Charles Leclerc pour l’emporter et prendre la tête des deux championnats, Horner estime que ses pilotes avaient le rythme pour se battre avec le Monégasque quoiqu’il arrive.
"C’était dur. Rien ne semblait fonctionner pour nous dans la première moitié de la course."
"Nous avons eu le problème sur la voiture de Max avec le DRS, puis il a eu ce moment au virage 4, une rafale de vent arrière et il a bien réussi à traverser le gravier pour rejoindre la piste."
"À ce moment-là, nous avons décidé, parce qu’il était coincé derrière George Russell, que notre meilleure solution était de le passer sur trois arrêts et, comme cela s’est déroulé, c’était la stratégie à choisir."
"Le rythme de la voiture aujourd’hui était très, très fort et c’était dommage pour Charles Leclerc, je pense que cela aurait été un combat très intéressant dans la seconde moitié de la course."
Horner a également rendu hommage à Sergio Perez, qui s’est effacé pour laisser passer Verstappen alors qu’il menait la course. Le dirigeant britannique explique que c’était la seule option pour Red Bull alors que ses deux pilotes étaient sur des stratégies différentes.
"Je dois dire un grand bravo à Checo pour avoir joué le jeu d’équipe."
"Nos pilotes n’étaient pas dans la même course aujourd’hui, leurs stratégies étaient différentes mais il s’en est incroyablement bien sorti."
"Le problème que nous avions était que nous avions des températures folles, et la dernière chose que vous voulez risquer est un abandon quand vous avez deux voitures qui pourraient faire un doublé. Nous avions deux voitures avec des stratégies différentes, donc ce n’était pas un combat direct."
"Les pneus de Checo n’auraient pas pu aller jusqu’au bout, c’est pourquoi il s’est arrêté près de la fin pour obtenir le tour le plus rapide. Ce que Checo ne pouvait pas voir, c’est qu’il avait un si long relais à faire sur ce pneu médium et que Max avait un tel avantage en matière de pneus, en tant qu’équipe, nous n’avions pas besoin de prendre le risque d’un duel entre les deux en piste."