Christian Horner a salué à son tour des discussions constructives entre la F1, la FIA et les motoristes actuels et potentiels, lors de la réunion au sommet qui s’est déroulée au Red Bull Ring samedi dernier.
Sans donner de détails, il semble qu’un consensus se dégage tout de même pour laisser une belle part aux moteurs thermiques, à condition que les carburants utilisés tendent vers la neutralité en carbone (de la production à la consommation).
"Le dialogue a été constructif selon moi. Il est important de trouver la bonne solution : en termes de coûts, en termes de produit final, mais aussi en termes d’émotion et de son. Sinon autant tout miser sur la Formule E."
"Toutes les bonnes parties prenantes sont impliquées dans les discussions et il est essentiel de travailler en collectif pour le bien du sport."
Ce qu’il en est ressorti selon Horner, "c’est déjà que les coûts actuels des moteurs de F1 sont beaucoup trop élevés. Ce n’était pas ce qui était attendu au moment de la définition de ce concept et c’est pourquoi, comme je l’ai dit, il faut introduire quelque chose de différent pour les 10 années qui suivront l’arrivée du nouveau moteur. La durabilité, le son, l’émotion, toutes les cases devront être cochées."
"On espère que notre cerveau collectif arrivera à une bonne solution pour 2025 ou 2026."
Toto Wolff, le directeur de Mercedes F1, prévient que la Formule 1 a des priorités plus élevées que le son du moteur.
"Le son c’est de la perte d’énergie. Nous ne pouvons pas être énergivores avec des moteurs hurlants alors que tout le monde s’attend à ce que nous soyons électriques. Les nouveaux moteurs continueront d’avoir un élément de combustion thermique - et nous aimerions nous en tenir à un concept de V6 - mais les composants électriques seront considérablement améliorés."