Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, constate que la valse des patrons d’équipe se poursuit en Formule 1.
La dernière en date a encore eu lieu chez Alpine F1, avec Bruno Famin qui assure l’intérim en attendant la nomination d’un remplaçant pour Otmar Szafnauer. Les spéculations vont bon train quant à l’arrivée de Mattia Binotto, l’ancien directeur de la Scuderia Ferrari, dans les prochains mois ou, au plus tard, en janvier 2024.
Après avoir commencé en tant que directeur de l’équipe Red Bull en 2005 lors de la première saison de l’équipe, Christian Horner a donc vu défiler bon nombre de directeurs d’équipe.
"Quand je regarde autour de moi maintenant, il y a des personnes et des personnalités très différentes de celles qui étaient là," constate Horner sur le podcast Unlapped.
"Quand je suis arrivé dans le sport, il y avait Ron Dennis, il y avait Flavio Briatore, il y avait Eddie Jordan, il y avait Jean Todt. Il y avait Bernie Ecclestone qui dirigeait la F1, il y avait Max Mosley à la FIA, Frank Williams – de très grands personnages et de grandes personnalités."
"Bien sûr, maintenant quand vous regardez autour de vous – peut-être que je vieillis – mais il y a plus de managers là-bas et c’est beaucoup plus technique que le côté entrepreneurial."
"Je suppose que Toto [Wolff] et moi-même sommes peut-être deux des personnages les plus ’dinosaures’ par rapport à certains. Même si je suis encore du côté des plus jeunes directeurs d’équipe."
"Mais la dynamique et la définition de ce qu’est un directeur d’équipe ces jours-ci sont très différentes de ce que j’ai connu lorsque je suis arrivé à ce poste."