Comme en 2020, alors qu’il avait remplacé Sergio Pérez et Lance Stroll à trois reprises, Nico Hükenberg a été appelé par Aston Martin F1 au dernier moment pour remplacer Sebastian Vettel, positif au Covid-19. Il revient sur une journée intense durant laquelle il a rejoint Bahreïn.
"Au cours des dernières 24 heures, j’ai été sorti du lit hier matin, j’ai appris la nouvelle, j’ai fait mes valises et je suis parti" a déclaré Hülkenberg. "Je pense que la situation est à nouveau intéressante, alors oui, je vais simplement prendre les choses au fur et à mesure, séance par séance."
"Je n’ai pas été dans la voiture pendant cinq, six jours, donc il faudra probablement quelques tours pour me débarrasser de la rouille et je vais y aller doucement et prendre mon temps pour m’habituer à nouveau."
Il admet que la tâche ne sera pas aisée, n’ayant pas repris le volant d’une voiture depuis le Grand Prix de l’Eifel 2020 : "Juste des choses dans le simulateur. Juste le simulateur Aston, c’est la seule chose que j’ai pilotée. Des vraies compétitions ? Zéro."
Il a pu tester l’AMR22 dans le simulateur mais doit s’y habituer en piste : "Je pense qu’il faut vraiment retrouver le feeling, avoir une bonne harmonie avec la voiture. Physiquement, c’est sûr, la forme du pilotage n’est pas là, donc il va y avoir beaucoup de défis."
"Il va y avoir une surcharge d’informations aujourd’hui, donc ce week-end, il s’agit juste de monter dans la voiture, de se mettre au diapason et de retrouver de bonnes sensations. Je l’ai déjà fait avant, je sais à quoi m’attendre."
Hülkenberg veut faire appel à son expérience et a heureusement l’habitude de s’adapter rapidement à un nouveau volant. Il a aussi l’avantage de connaître l’équipe et pourra donc se contenter de travailler avec la voiture.
"Je sais ce que c’est que de rentrer dans le garage, de monter dans la voiture, j’ai cette expérience, c’est sûr que ça va m’aider. Mais évidemment, j’ai été absent un certain temps et ces voitures sont complètement nouvelles."
"La dernière fois que je suis revenu, c’était mon avantage, je savais comment était cette génération de voitures et ce que j’allais en obtenir, plus ou moins. C’est un départ d’une feuille blanche ici."
"Nous sommes sur le point de le découvrir et de nous lancer dans l’aventure, donc j’ai juste besoin d’avoir un feeling, de la piloter, et évidemment d’apprendre aussi vite que possible. Mais clairement, ce n’est pas une situation facile."
Enfin, l’Allemand craint que ce soit physiquement difficile pour lui : "Oui, tout à fait. Bien sûr, voir comment c’est, sentir les G à nouveau, c’est sûr, le corps va être douloureux aussi. Mais être de retour dans une voiture de Formule 1, ce sont les voitures les plus rapides du monde, est excitant."