Nico Hülkenberg admet qu’il a eu du mal avec le côté "mental" de la F1 et a eu bien besoin de son absence de trois ans à plein temps des grilles de la Formule 1.
Avec près de 180 Grands Prix au compteur, le pilote allemand a perdu son baquet Renault après 2019 et depuis lors, il n’a disputé que quelques courses en tant que remplaçant ponctuel à cause du Covid.
Mais il est de retour en F1 cette année avec Haas, la petite équipe américaine préférant la vaste expérience de Nico Hülkenberg au beaucoup plus jeune Mick Schumacher.
Lorsqu’on lui a demandé s’il avait hâte de courir à nouveau à temps plein, l’Allemand a déclaré : "Il y a de la tension mais c’est positif. L’attente a été longue."
"Après 2019, c’était une décision consciente de quitter la Formule 1, sachant qu’il n’y aurait peut-être pas de retour en arrière. Depuis le milieu de cette année-là, je n’étais pas dans la meilleure forme mentale."
"Mais la pause m’a donné une certaine distance par rapport à la Formule 1 et une remise à zéro. Bien sûr, c’était différent de suivre la F1 de loin, mais ce temps ’off’ était aussi bon et nécessaire pour moi."
"C’est certainement la raison pour laquelle je suis maintenant très organisé, motivé, frais et prêt à attaquer."
Maintenant, il est le seul pilote allemand en Formule 1.
"Je ne ressens pas vraiment de poids sur mes épaules ni de pression," insiste Hülkenberg.
"Ça arrive souvent par cycles et je pense qu’on est dans une phase en ce moment en Allemagne où il y a un peu moins de pilotes et d’intérêt."