Nico Hülkenberg n’exclut pas un transfert vers une autre écurie en Formule 1, peut-être pour le nouveau projet Sauber-Audi.
L’Allemand dit avoir apprécié son retour en F1 cette année avec l’équipe américaine Haas, qui a terminé bonne dernière en 2023. Mais Hülkenberg s’est également exprimé ouvertement sur le peu de progrès réalisés, en particulier sur la spécification "B" de fin de saison qui, selon lui, n’a rien apporté en termes de temps au tour.
"Ça donne à réfléchir et c’est alarmant," lorsqu’on lui a demandé ce qu’il avait ressenti lorsqu’il a réalisé que les efforts de l’équipe pour progresser ont été vains.
"Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes et admettre que cela ne répond pas à nos besoins si nous mettons autant de travail dans la conversion de la voiture et que le résultat final est presque le même. C’est notre travail de faire mieux l’année prochaine."
Hülkenberg dit que ce n’est même "pas encore une consolation" que le partenaire technique, Ferrari, a commencé à résoudre ses problèmes d’usure excessive des pneus avec ses améliorations en 2023 - dont Haas pourrait désormais bénéficier en termes de pièces fournies pour l’année prochaine.
"Je ne fais pas de prières la veille au soir. Attendons de voir ce qui se passera l’année prochaine."
Lorsqu’on lui a demandé pourquoi Haas a tant eu du mal à s’améliorer en 2023, Hülkenberg a répondu : "Plusieurs choses entrent en jeu : la taille de l’équipe, le budget, les infrastructures, la qualité des personnes."
En tant que seul pilote allemand actif en F1, Hülkenberg a déjà été lié à Audi, qui reprend progressivement l’équipe Sauber avant 2026. L’Allemand aurait été retenu par Günther Steiner, dans le cadre de l’option signée, ce qui aurait mis Hülkenberg de mauvaise humeur pour la 2e partie de la saison.
Hülkenberg ne confirme évidemment pas mais il sera libre de prendre sa décision pour 2025. Alors lorsqu’on lui demande si c’est une véritable option pour lui, il répond que les changements à venir chez Haas F1 au cours de l’hiver l’influenceront. Rappelons qu’il s’agit des changements qu’il souhaite mais que Haas n’a pas confirmés...
"Seul le temps nous dira si Audi est une option. J’ai envie de voir mon équipe progresser d’abord."
"Voyons comment se déroulera la saison l’année prochaine. Aurons-nous une voiture compétitive ? Quelles personnes sont recommandées pour quelles tâches ?"
"Je ne peux pas répondre avec confiance maintenant. Nous devons probablement nous positionner un peu différemment en interne pour que la même chose ne se reproduise pas."
En tant que l’un des pilotes de F1 les plus expérimentés, il comprend que ses services pourraient désormais être demandés par des équipes beaucoup plus compétitives que Haas.
"Fernando (Alonso) et Lewis (Hamilton) sont de bons ambassadeurs pour moi," sourit-il. "Ils montrent qu’on peut encore être rapide quand on est plus âgé."
Lorsqu’on lui a demandé s’il pouvait imaginer courir encore en F1 à l’âge de 42 ans, comme Alonso, il a répondu : "J’ai 36 ans maintenant. Quand je vois ma forme aujourd’hui, la réponse est oui."