Brillant en qualifications à Barcelone et septième sur la grille de départ, Nico Hülkenberg a souffert au volant de sa VF-23 qui endommageait particulièrement ses pneus ce dimanche. Le vétéran allemand a donc logiquement reculé dans la hiérarchie et terminé à une lointaine 15e place.
"C’était une course difficile car la dégradation des pneus était très élevée pour nous, ce qui nous a contraints à faire trois arrêts contre deux pour nos concurrents. Nous sommes compétitifs sur un tour, mais nous devons trouver de la performance sur les longs relais."
Eliminé dès la Q1 le samedi, Kevin Magnussen n’a lui non plus pas pu faire grand chose au volant d’une monoplace qui endommageait trop ses gommes et dû se contenter d’une très modeste 18e place.
"Ce fut une journée difficile en termes de gestion des pneus. Au début de chaque relais, c’était assez compétitif par rapport à tous ceux contre qui nous nous battions, mais nos pneus sont tombés rapidement et nous avons dû faire trois arrêts, ce qui n’était pas optimal. J’espère que nous pourrons apprendre ce qui a causé ce problème et l’améliorer, mais la course a été difficile. Quand vous avez un mauvais week-end comme celui-ci, vous avez tendance à trouver des réponses intéressantes et c’est ce que j’espère désormais."
Le constat est le même pour Günther Steiner, le directeur de l’écurie américaine : sans pneus, impossible de briller en Formule 1.
"C’est un résultat assez décevant aujourd’hui, nous n’avons tout simplement pas pu maintenir les pneus en vie. Nous avons fait un arrêt au stand de plus que les autres, mais même si nous ne nous étions pas arrêtés, nous aurions été plus lents et nous aurions fini là de toute façon. Nous devons retourner à la planche à dessin et essayer de trouver une solution à la dégradation de nos pneus."