Nico Hülkenberg aurait aimé davantage de réussite le dimanche depuis son retour chez Haas F1, mais il est toutefois satisfait des bons moments qu’il vit avec l’équipe américaine. Mais cela décuple sa motivation et celle de l’équipe.
"Nous continuons à nous battre, nous continuons à travailler" assure l’Allemand, qui assure toutefois être "100 % heureux" de son retour. "Lorsque nous avons signé et que j’ai commencé à travailler ici, je savais qu’il n’y aurait pas que des jours ensoleillés. Je savais qu’il y avait aussi des jours difficiles et du travail qui nous attendaient."
"Bien sûr, à ce moment-là, le dimanche, ou pendant la course et juste après, c’est un peu frustrant, et c’est un peu décevant. Pas seulement pour moi, mais pour toute l’équipe. Parce que nous sommes tous concernés. Et vous avez un super samedi et évidemment vous vous sentez excité, les attentes, surtout de l’extérieur, augmentent."
"Mais je pense que nous le savons depuis quelques mois maintenant ; les problèmes du dimanche sont tout simplement trop importants en ce moment face aux attentes au sein de l’équipe. Mais cela me fait toujours plaisir. J’apprécie toujours autant d’être de retour et tous les aspects positifs l’emportent sur les problèmes du dimanche."
Le "cercle vicieux" de la dégradation des pneus
Hülkenberg explique les raisons pour lesquelles la Haas dégrade davantage ses pneus que la concurrence : "Il s’agit simplement d’une perte d’adhérence. Et lorsque vous perdez toute l’adhérence, pas seulement une zone particulière ou un essieu, vous commencez à glisser davantage."
"Le glissement produit de la chaleur, use davantage les pneus et c’est évidemment un cercle vicieux, une mauvaise spirale. C’est la raison pour laquelle nous avons des dimanches difficiles, parce que je pense que nous souffrons plus que nos principaux concurrents."
"Mais aussi, en général, la voiture, de la manière dont elle est conçue et construite, est très bonne pour changer de pneus, ce qui fonctionne évidemment bien en qualifications. Mais en course, elle a tendance à surmener le pneu lorsque vous devez faire de très longs relais et c’est à ce moment-là que ça ne marche pas très bien."