Actuellement le seul pilote allemand sur la grille de la F1, Nico Hulkenberg ne souhaite pas encore se positionner en tant que possible pilote pour Audi en F1, lorsque la marque arrivera en 2026.
À la fin de cette année, l’accord sur les droits de dénomination de l’équipe suisse Sauber avec Alfa Romeo prendra fin - alors que le rachat progressif par Audi s’accélèrera jusqu’à fin 2025.
La F1 n’ayant plus le vent en poupe en Allemagne, les options sont donc limitées en termes de pilotes, la marque ayant clairement indiqué qu’elle souhaiterait avoir un pilote de F1 allemand à bord de son projet. Hulkenberg pourrait être une option pour Audi, tout comme Mick Schumacher.
"Nous étions autrefois une nation de l’automobile," répond Hulkenberg.
"Maintenant, le sujet est de plus en plus mal abordé dans notre pays. Les pilotes ne sont pas soutenus, il n’y a plus de Grand Prix."
"La Formule 1 essaie de s’adapter, par exemple avec sa stratégie de devenir climatiquement neutre d’ici 2030. Mais la F1 va là où il y a un appétit pour elle, là où les gens veulent voir et avoir la F1. Et, pour le moment, ce n’est certainement pas en Allemagne."
Lorsqu’on lui a demandé s’il rêvait donc d’une place chez Audi en Formule 1, Hulkenberg prend les choses dans l’ordre.
"Tout d’abord, c’est cool qu’Audi soit un nouveau très grand constructeur qui arrive en Formule 1. D’ici là, j’aurai 38 ans - le même âge que Lewis (Hamilton). C’est possible, je connais bien Andreas (Seidl, le nouveau PDG de Sauber pour qui Hulkenberg a remporté les 24 heures du Mans avec Porsche)."
"Mais je ne suis pas en train de penser de manière aussi lointaine. Je pense au présent et il s’appelle Haas. Je veux réussir avec Haas. Chaque pilote devrait viser à améliorer l’équipe pour qui il pilote avant de penser à autre chose."
"Je n’ai pas de grand projet pour l’avenir. Il est important de rester dans le présent et ensuite vous pouvez regarder au-delà lorsque le temps sera venu."