Nico Hulkenberg attaque ce week-end un 2e Grand Prix pour Haas F1, celui d’Arabie saoudite.
Une piste difficile mais que l’Allemand connait déjà puisqu’il y a roulé en 2022 en tant que remplaçant de Sebastian Vettel chez Aston Martin F1.
"C’est en effet un avantage car cette piste est unique et spéciale. C’est incroyablement rapide étant donné qu’il s’agit d’un circuit urbain et cela vous donne définitivement une énorme montée d’adrénaline. C’est très difficile et technique, mais j’ai apprécié l’année dernière et j’espère que j’en profiterai davantage cette année."
Après seulement deux courses organisées, le circuit de la corniche de Djeddah est devenu réputé comme dangereux selon les pilotes, toute petite erreur coûtant très cher. Quelle est donc l’approche à avoir pour trouver la limite ?
"C’est un circuit urbain, donc vous commencez toujours un peu sur la réserve et tour par tour, session par session, vous progressez, en poussant plus fort, en vous rapprochant de la limite et en prenant de plus grands risques. En qualifications, une petite erreur peut avoir des conséquences néfastes, et vous en êtes conscient en tant que pilote. Il s’agit de la gestion du risque par rapport à la récompense, une évaluation que nous faisons constamment dans notre tête."
Après Bahreïn puis Djeddah, où l’appui est plus important, Haas F1 aura une idée plus complète du comportement de sa VF-23.
"Djeddah est évidemment la deuxième course et les caractéristiques de la piste sont très différentes de celles de Bahreïn, mais toutes les autres pistes ensuite sont également un peu différentes, il faudra donc plus de deux courses pour comprendre pleinement la voiture et voir quelles caractéristiques de piste lui convient ou non."
"Nous sommes dans une situation de ’travail en cours’, où les choses sont encore très dynamiques et cela peut beaucoup changer d’une piste à l’autre le temps de bien comprendre notre F1. Comme pour toutes les autres équipes."